P084 - La part des fruits et légumes dans la ration alimentaire proposée par les restaurants universitaires algériens – résultats préliminaires d’une étude en cours - 04/12/08
D E Mekhancha [1],
L Benatallah-Yagoubi [1],
R Karoune [1],
N Bahchachi [1],
C C Mekhancha Dahel [1],
B Badaoui [2],
C Benlatrèche [3]
Voir les affiliationsIntroduction et But de l’étude. – L’inflation qui affecte le prix des fruits et légumes laisse penser que les restaurants universitaires (RU) doivent rencontrer des difficultés pour maintenir la contribution de ce groupe d’aliments à un niveau acceptable dans les menus proposés. Pour cela, nous avons calculé la part des fruits et légumes dans la ration moyenne par personne et par jour proposée par des RU.
Matériel et Méthodes. – Nous disposons de données sur les aliments utilisés pour la préparation des repas par des RU de supposés représentatifs. Les fruits et légumes sont identifiés. Les quantités utilisées sont déterminées par mois, rapportées par personne et par jour. Elles sont ensuite multipliées par un rapport pour obtenir l’équivalent comestible (PC) de chaque denrée. Nous obtenons ainsi, la ration moyenne en grammes de PC/personne/jour pour un mois donné. Les comparaisons sont faites entre mêmes mois pour tenir compte des disponibilités de fruits et légumes selon les saisons.
Résultats. – Les premiers calculs concernent les mois de février, mars et avril des années 1983, 1992 et 2008. Les quantités de fruits et légumes par ration moyenne (Qfl en grammes de PC) sont reportées dans le tableau suivant avec ce qu’elles représentent dans 100 grammes (%) de la ration moyenne par personne et par jour.
Tableau :
Conclusions. – Les Qfl semblent être du même ordre. Cependant si les pourcentages de 1983 et de 1992 sont au dessus de 20 %, en 2008 ils sont bien plus bas. Ceci suggère un déséquilibre dans la structure de la ration au détriment des fruits et légumes. Cela doit nous permettre d’obtenir l’adhésion des gestionnaires pour une étude approfondie avec des calculs et des comparaisons afin de confirmer cette tendance. Nous devons prouver la diminution significative des fruits et légumes (en %), déterminer les facteurs qui l’expliquent et s’assurer de la qualité des denrées utilisées. L’impact de la part des fruits et légumes sur le potentiel nutritionnel des rations proposées doit être évalué.
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Vol 22 - N° S1
P. 95 - novembre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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