Entérobactéries des bêtalactamines - 16/12/08
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Résumé |
La diversité de choix des bêtalactamines telles que les pénicillines de type amino-, carboxy-, acyluréido- et amidino-, céphalosporines (1re, 2e et 3e génération, voire de 4e génération), céphamycines (céfoxitine, céfotétan) et enfin carbapénèmes, illustre la complexité de leur mode d'action avec au moins sept cibles dénommées protéines liant la pénicilline (PLP) ou penicillin binding proteins (PBP). La résistance naturelle des entérobactéries, famille bactérienne très diversifiée, se définit actuellement par cinq phénotypes ou groupes. La résistance acquise est majoritairement en relation avec la production d'une ou plusieurs bêtalactamases (mécanisme de résistance enzymatique), les autres mécanismes identifiés étant de type modification de porine (imperméabilité), expression accrue d'un système d'efflux, et enfin, de façon minoritaire, modification de PLP ou PBP. Parmi les bêtalactamases apparues depuis 15 ans, émergent d'une part de nouvelles bêtalactamases à spectre élargi/étendu, par exemple de type CTX-M, GES/IBC, VEB et d'autre part des céphalosporinases transférables/plasmidiques ou encore des céphalosporinases à spectre élargi. Les dernières étapes de cette résistance acquise concernent l'émergence actuelle de carbapénémases telles les KPC (Klebsiella Pneumoniae carbapénémases) ou l'accumulation de bêtalactamases chez certains groupes bactériens jusqu'ici épargnés tels les Salmonella.
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