Diabète et corticothérapie - 18/12/08
C. Garcia [1],
F. Banal [2],
L. Bordier [1],
J.-P. Leberre [1],
H. Mayaudon [1],
O. Dupuy [1],
G. Defuentes [3],
B. Bauduceau [1]
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Les effets des glucocorticoïdes sur le métabolisme des hydrates de carbone sont bien connus, mais les conséquences de leur utilisation chez les sujets diabétiques demeurent incomplètement étudiées. Les corticoïdes induisent une insulinorésistance. Ils réduisent l’action de l’insuline en accroissant la néoglucogenèse et en diminuant les possibilités de captation et d’utilisation du glucose par les tissus périphériques (muscle surtout). De plus, ils inhibent la sécrétion de l’insuline. Les études cliniques, parfois discordantes, tendent à montrer que la probabilité d’observer des glycémies élevées chez un diabétique traité par corticoïdes est plus faible si le diabète est bien équilibré, avec un taux d’HbA1c inférieur à 6,5 %. À l’inverse, le déséquilibre observé est plus important si le taux d’HbA1c dépasse 8 %, et lorsque l’âge et l’indice de masse corporelle sont élevés. La revue des quelques études cliniques rapportant les effets des corticoïdes chez les diabétiques amène à proposer une attitude pratique pour contrôler l’équilibre glycémique des patients traités par ces molécules.
Mots clés :
Corticoïdes
,
Diabète
,
Insulinorésistance
Plan
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Vol 2 - N° 6
P. 587-592 - décembre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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