Diabète et hémochromatose - 18/12/08
V. Kerlan
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La fréquence et la gravité du diabète de l’hémochromatose sont en relation directe avec le degré et sans doute la durée de la surcharge en fer. Le diagnostic et le traitement adaptés et précoces de la surcharge en fer sont essentiels dans la prévention des conséquences cliniques de l’hémochromatose, et en particulier du diabète dont la fréquence a déjà nettement diminué.
Les mécanismes physiopathologiques permettant d’expliquer le diabète de l’hémochromatose associent essentiellement une atteinte de l’insulinosécrétion et, plus tardivement, une insulinorésistance aggravée par une atteinte hépatique éventuelle.
Le traitement du diabète de l’hémochromatose est non différent de la pratique habituelle en diabétologie : diététique, activité physique et traitement par hypoglycémiants oraux, puis par insuline lorsque l’insulinopénie est manifeste. La surveillance de l’hémoglobine A1c (HbA1c) est perturbée par les saignées.
Le meilleur traitement est préventif par les saignées précoces, d’où l’intérêt du dépistage de l’hémochromatose dans les familles à risque.
Mots clés :
Diabète
,
Fer
,
Génétique
,
Gène HFE
,
Hémochromatose
Plan
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Vol 2 - N° 6
P. 601-605 - décembre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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