L’assistance au suicide en Suisse : Un droit controversé - 14/01/09
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Seul pays au monde acceptant que des non-médecins pratiquent l’aide au suicide, la Suisse est face au problème grandissant du « tourisme de la mort ». Profitant de cette tolérance juridique ancienne, certaines associations se sont fait une spécialité de l’aide au suicide à leurs concitoyens, sauf l’une d’entre elles, l’association Dignitas, qui accepte d’aider des étrangers, favorisant ainsi ce « tourisme » unique en son genre. En revanche, l’association Exit-ADMD, plus présente dans les cantons francophones, n’accorde son assistance qu’aux seuls Suisses, estimant que la prise en charge d’un « suicidant » ne peut résulter que d’une connaissance approfondie de cette personne et de l’assurance que sa volonté de mourir n’est pas due à une dépression ou à un moment de faiblesse. Aucun consensus n’étant trouvé dans les institutions fédérales, ce problème reste de la responsabilité des cantons qui ne savent comment le résoudre, puisque l’assistance au suicide trouve sa source dans le Code pénal suisse dont la modification ne peut résulter que d’une décision fédérale… Aussi, le « tourisme de la mort » a-t-il encore un bel avenir.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Suicide assisté, Assistance au suicide, Euthanasie
Plan
Vol 2008 - N° 91
P. 106-112 - juillet 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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