Éléments-trace essentiels en nutrition humaine : chrome, sélénium, zinc et fer - 02/04/09
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Le chrome trivalent joue un rôle clé dans l'homéostasie glucidique via un effet potentialisateur de l'insuline. En France, les apports recommandés (60 μg/j) sont rarement atteints. Maintenir un statut adéquat en chrome est nécessaire dans les groupes de population présentant une sensibilité à l'insuline diminuée tels que les sujets âgés, les sujets en syndrome métabolique, les sujets en surpoids, et les diabétiques de type 2. Le risque de déficit en zinc conduit à une baisse de l'immunité, à des troubles de la croissance et de la cognition, et à un risque oxydatif plus élevé. Il se corrige en apportant par voie orale des doses de 10 à 30 mg de zinc par jour. La supplémentation systématique ne se justifie pas, mais une attention toute particulière doit être accordée aux femmes enceintes et allaitantes et aux sujets âgés en institution. Les doses pharmacologiques de zinc sont à éviter. Le sélénium a des propriétés antioxydantes et immunomodulatrices. Une carence modérée en sélénium pourrait favoriser l'apparition de certains cancers, le déclin des fonctions cognitives, ainsi que la survenue ou la progression d'infections virales comme l'infection au virus de l'immunodéficience humaine (VIH). Chez les sujets âgés, le maintien des apports par la nutrition ou par les compléments alimentaires à doses nutritionnelle (50 à 100 μg/j) est essentiel. Une supplémentation à dose supranutritionnelle (200 μg/j) serait efficace dans la prévention des cancers, cancers de la prostate en particulier, mais le risque de toxicité doit également être évalué pour ces doses élevées. Les déficits en fer ont des retentissements hématologiques, mais entraînent également un déclin immunitaire. La prévalence des anémies est peu fréquente, à l'exclusion de groupes particuliers devant faire face à des besoins de croissance élevés (femmes enceintes, enfants, adolescents). Paradoxalement, l'excès de fer peut être impliqué dans le diabète, les maladies cardiovasculaires, les maladies neurodégénératives et certains cancers. Il convient donc d'éviter toute supplémentation systématique en dehors d'une justification biologique de déficit.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Sélénium, Zinc, Chrome, Fer, Carences, Supplémentation
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