La somnolence diurne excessive est un symptôme essentiel de diverses pathologies du sommeil et notamment au cours du syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS). Les moyens instrumentaux disponibles pour évaluer objectivement la somnolence nécessitent l’enregistrement de marqueurs EEG, rendant ces techniques coûteuses tant en terme matériel qu’en terme de personnel. Le test d’OSleR (Oxford Sleep Resistance test) a récemment été proposé comme une technique alternative d’évaluation de la somnolence diurne, simplifiant les tests classiques de maintien de l’éveil. Ce test propose une évaluation comportementale de la vigilance diurne en contexte soporifique. Au cours de ce test, le sujet a pour simple consigne de répondre à une stimulation lumineuse s’éclairant toutes les 3 secondes. Le test dure 40 minutes ou prend fin lorsque le sujet omet de répondre à 7 stimulations consécutives. Une latence est ainsi établie sur des variables comportementales de non réponses. Des études de validations ont mis en évidence la capacité du test d’OSleR à distinguer les performances de patients porteurs d’un SAOS de celles de sujets contrôles. Ce test offre ainsi l’avantage d’une technique simplifiée de mesure objective de la somnolence diurne, cependant des études de validation à plus grande échelle sont souhaitables pour valoriser encore plus cette technique.

Daytime sleepiness is an important symptom of sleep disorders and more particularly in obstructive sleep apnoea syndrome (OSAS). The standard tests for its objective quantification use EEG recordings, which makes them expensive and difficult to use out of sleep laboratories. The Oxford Sleep Resistance test (OSleR test) has been recently proposed as a behavioral test, which simplifies the performance of the maintenance of wakefulness test.

With this test, the occurrence of sleep is assessed behaviourally. The test consists in a resistance challenge lasting 40 minutes. During this time, subjects are asked to press a switch in response to a light emitting diode, which is lit for 1 second in every three. OSleR test has the advantage that sleep onset is defined objectively and automatically as a failure to respond to the light, rather than from EEG interpretation. Validation studies shown that this test allowed to separate normal from sleepy subjects with OSAS when sleep latencies and errors are analyzed. This technique may provide a simple method of objectively quantifying daytime sleepiness, however, normative data are still lacking.