Les avancées de la science et de la médecine ont apporté les connaissances et la technologie nécessaires pour faire évoluer positivement plusieurs maladies. Malgré le succès de la médecine allopathique (la médecine traditionnelle occidentale), nombreuses sont les affections, parmi lesquelles l'arthrite, le mal de dos chronique, les troubles digestifs, les allergies, les maux de tête et l'insomnie, qui demeurent difficiles à traiter et pour lesquelles les patients se tournent vers des méthodes alternatives susceptibles d'atténuer leurs symptômes. D'après les estimations des chercheurs, jusqu'à 75 % des patients s'adressent en première intention à leur médecin traitant en cas de stress, de douleur et de problèmes de santé qui n'ont aucune cause ni aucun traitement connus. Bien que la médecine allopathique soit très efficace pour soigner un grand nombre d'affections physiques (par exemple, infections bactériennes, anomalies structurelles et urgences vitales), elle obtient en général de moins bons résultats en termes de prévention des maladies, d'atténuation des maladies dues au stress, de traitement des affections chroniques et de réponse aux besoins émotionnels et spirituels de la personne. D'où le développement de l'utilisation des traitements non conventionnels par les populations soucieuses de prévenir les maladies et soulager des maux qui résistent aux traitements médicaux. Cette évolution des besoins en santé et des réponses apportées par le système de santé amène l'infirmier(ère) à intégrer les thérapies alternatives et complémentaires dans le contexte des soins aux patients.