Fissure anale - 01/01/95
Hôpital Edouard-Herriot, pavillon G, place d'Arsonval, 69437 Lyon cedex 03 France
Résumé |
La pathologie fissuraire est fréquente. Elle est mal connue et pourtant d'une séméiologie très simple qui mérite d'être rappelée.
La fissure est une déchirure de la muqueuse anale ectodermique et qui siège donc toujours sous la ligne pectinée.
On distingue deux formes de fissures.
- La fissure anale jeune, récente, est une déchirure muqueuse de quelques millimètres de large, étendue depuis le rebord anocutané où elle se termine en arrondie, jusqu'à la ligne pectinée qu'elle atteint à peine et où elle se termine en pointe effilée.
- Elle siège toujours en position commissurale ou paracommissurale.
- Elle est 9 fois sur 10 postérieure, et 1 fois sur 10 antérieure, et alors le plus souvent chez la femme.
- Elle peut être double, postérieure et antérieure.
- Elle peut évoluer en quelques jours, ou deux ou trois semaines vers une disparition complète. Elle peut se pérenniser et devenir chronique.
- La fissure anale chronique. Ses bords deviennent épais, surélevés, scléreux ; son extrémité interne effilée peut être surmontée d'une papille hypertrophique, sa base externe peut être longée par une marisque plus ou moins inflammatoire, appelée à tort « hémorroïde sentinelle ».
- Sous la peau, dans le prolongement de la base externe, peut se créer une collection susceptible de fistulisation spontanée. L'orifice fistuleux est en position strictement médiane dans le pli interfessier. C'est la fistule sous-fissuraire.
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