Depuis quelques années, l’hôpital connaît des changements importants au regard de l’évolution constante de l’environnement et du contexte économique actuel. De fait, les acteurs doivent continuellement s’adapter. À ce titre, il est demandé aux soignants, notamment aux infirmiers, d’être mobiles, donc d’aller exercer ponctuellement dans différents services de soins. Mais cette mobilité est souvent mal perçue et mal vécue, car elle leur impose de se confronter au changement et à l’inconnu, facteurs d’appréhension, de remise en question, donc de résistance. Le problème se pose alors aux cadres de proximité de ne pas laisser se tarir les motivations de ces professionnels qui vont connaître des mutations non pas dans leurs fonctions mais dans l’organisation même de leur travail. Ainsi la reconnaissance de la compétence infirmière pourrait être une réponse.