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Acide gamma-hydroxy-butyrique (GHB) : plus qu’un agent de soumission chimique, une véritable source d’addiction - 02/10/09

Doi : 10.1016/j.lpm.2009.05.017 
Laurent Karila 1, 2, 3, , Johanne Novarin 2, Bruno Megarbane 4, Olivier Cottencin 5, Sylvain Dally 6, William Lowenstein 7, Michel Reynaud 1, 2
1 Université Paris-Sud, F-94276 Le Kremlin Bicêtre, France 
2 Centre d’enseignement, de recherche et de traitement des addictions, Hôpital universitaire Paul Brousse, AP-HP, F-94800 Villejuif, France 
3 Inserm U797, CEA, F-91400 Orsay, France 
4 Réanimation médicale et toxicologique, Hôpital Lariboisière, AP-HP, F-75010 Paris, France 
5 Service d’addictologie, CHRU Lille, F-59000, France 
6 Médécine interne toxicologique et alcoologique, Hôpital Fernand Widal, AP-HP, F-75010 Paris, France 
7 Clinique Montevideo, F-92100 Boulogne-Billancourt, France 

Laurent Karila, Service d’addictologie et de psychiatrie, Hôpital Paul Brousse, 12 avenue Paul Vaillant Couturier, AP-HP, F-94800 Villejuif, France.

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Points essentiels

L’évaluation épidémiologique de la consommation de l’acide gamma-hydroxy-butyrique (GHB) et de ses précurseurs le gamma-butyrolactone (GBL) et le 1,4-butanediol (1,4BD) n’est pas aisée.

L’usage de GHB touche surtout l’espace festif en particulier homosexuel.

Utilisé initialement comme agent anesthésique, supplanté par d’autres molécules, il va être l’objet d’un mésusage dans les années 1980 dans le monde de la musculation.

L’usage festif et aphrodisiaque du GHB va principalement se développer dans les années 1990 avec le courant musical électronique et apparaître progressivement dans différents types de soirées privées. Parallèlement, il fera la une des médias comme agent de soumission chimique.

Le GHB et ses précurseurs ont un potentiel addictif important avec un risque de syndrome de sevrage sévère.

Ils peuvent être à l’origine de complications somatiques, psychiatriques, psychologiques, cognitives et sociales. Des overdoses non mortelles et des morts liées au GHB ont été rapportées.

Les acteurs de santé doivent être vigilants face aux risques et aux conséquences de l’usage de GHB/GHL.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Key points

According to available information, GHB and its precursors — gamma-butyrolactone (GBL) and 1,4-butanediol (1,4BD) — are used especially in a nightlife scene characterized by the search for amplified sensations through the combination of electronic music, marathon dancing, and substance abuse.

Evidence indicates that GHB/GHL is used particularly in some subpopulations and in places, such as in gay nightclubs.

Commonly known as G or liquid ecstasy, it was misused in the 1980s for its bodybuilding effects and in the 1990s as a recreational drug at music venues.

In the same period, media coverage of the use of GHB in sexual assault (often referred to as date rape) brought the drug into the spotlight.

GHB/GHL addiction is a recognized clinical entity evidenced by severe withdrawal symptoms when the drug is abruptly discontinued after regular or chronic use.

There is evidence that negative health and social consequences may occur in recreational and chronic users. Nonfatal overdoses and deaths related to GHB have been reported. These undesirable effects and especially the deaths appear to have prompted campaigns to limit the use of GHB.

Clinicians must also be aware of GBL, which is being sold and used as a substitute for GHB.

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Vol 38 - N° 10

P. 1526-1538 - octobre 2009 Retour au numéro
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