Modifications des fonctions cognitives après chirurgie cardiaque - 09/11/09
, Julien Amour, Hassine Bouzguenda
Alexandre Ouattara, Département d’anesthésie-réanimation chirurgicale, Groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, 47-83 boulevard de l’Hôpital, F-75651 Paris, France.Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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Points essentiels |
Les dysfonctions cognitives postopératoires ne constituent pas un problème spécifique à la chirurgie cardiaque.
La chirurgie cardiaque, réalisée avec ou sans circulation extracorporelle, est de loin la chirurgie la plus pourvoyeuse de dysfonctions cognitives postopératoires.
Le processus inflammatoire péri-opératoire semble être le mécanisme physiopathologique prédominant.
L’incidence des dysfonctions cognitives après chirurgie cardiaque est variable en fonction du type de chirurgie et du délai de diagnostic. Elle peut atteindre 50 à 80 % des patients à la sortie de l’hôpital.
L’âge est le facteur de risque le plus souvent retrouvé dans la littérature.
Des mesures préventives, basées sur la connaissance des facteurs de risque, pourraient réduire le risque de survenue des dysfonctions cognitives modulé par une prédisposition génétique.
Aucun traitement curatif n’a fait la preuve de son efficacité.
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Postoperative cognitive dysfunction is not a problem specific to cardiac surgery.
It nonetheless occurs most frequently after heart surgery, performed with or without extracorporeal circulation.
The perioperative inflammatory process appears to be the predominant pathophysiologic mechanism.
The incidence of cognitive dysfunction after heart surgery varies according to the type of surgery and the time of diagnosis. It may affect 50 to 80% of patients at hospital discharge.
Age is the risk factor most often found in the literature.
Preventive measures, based on knowledge of risk factors, might reduce the risk of cognitive dysfunctions modulated by a genetic predisposition.
No curative treatment has thus far been shown to be efficacious.
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Vol 38 - N° 11
P. 1607-1612 - novembre 2009 Retour au numéro
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- Fonctions cognitives après anesthesie
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