Risque résiduel de transmission du VIH et du VHB par transfusion sanguine entre 2003 et 2005 au Centre national de transfusion sanguine de Dakar (Sénégal) - 04/12/09
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Résumé |
Objectif |
La sécurité transfusionnelle des produits sanguins n’a cessé de s’améliorer au cours de ces dernières années. La mise en place de méthodes efficaces aussi bien sur le plan immunologique que virologique a beaucoup contribué à l’innocuité de la transfusion sanguine ; cependant, il persiste encore un risque résiduel (RR) de transmission virale pouvant être attribué à différents facteurs. L’objectif de cette étude était d’estimer le RR de transmission du VIH et du VHB chez les donneurs de sang au Centre national de transfusion sanguine (CNTS) de Dakar.
Méthode |
Il s’agit d’une étude rétrospective transversale portant sur les donneurs de sang du CNTS entre le 1er janvier 2003 et le 31 décembre 2005. Ont été inclus, les donneurs réguliers ayant fait au moins deux dons de sang pendant la période d’étude et qui sont séronégatifs pour les marqueurs étudiés (VIH et VHB) lors du premier don. Tous les donneurs ayant fait un seul don durant la période d’étude ont été exclus.
Résultats |
Entre 2003 et 2005, sur les 42 503 dons prélevés, 388 ont été positifs pour le VIH (912 pour 100 000 dons) ; 4240 pour le VHB (9975 pour 100 000 dons). Il a été noté deux cas de séroconversion pour le VIH et 23 cas pour VHB. Ainsi, le RR de transmission virale par transfusion sanguine est estimé sur la période de trois ans à 3,5 pour 100 000 dons pour le VIH ; 102,45 pour 100 000 dons pour le VHB et 138 pour 100 000 dons pour le VHC (dont l’estimation s’est faite sur un an).
Conclusion |
Il ressort de cette étude que la transfusion sanguine ne doit pas être considérée comme un acte anodin et peut entraîner la transmission de virus tels que : le VIH, le VHB et le VHC. Ainsi, l’introduction de méthodes plus sensibles telles que le dépistage du génome viral (DGV) pourrait nous permettre de diminuer ce risque.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Background and aim |
Using of safety blood products did not stop improving these last years. The use of effective methods as well immunologicals as virologicals ones really reduces risk associated to blood transfusion. However, it persists residual risk (RR) of transfusion transmitted viral diseases. The aim of our study was to detect cases of seroconversion for HIV,and HBV among donors in the Senegalese national blood bank. And then, we estimated the RR of these virus.
Methods |
We led a transverse retrospective study from 2003 (January 1st) to 2005 (December 31st). Had been included donors with at least two donations of blood during the period of study. They had to be seronegative for HIV and HBV after the first donation. All donors with only one donation had been excluded. RR was estimated by multiplying incidence rates by the durations of the window periods.
Results |
During 3 years, we collected 425,503 donations; 388 were positive for HIV and 4240 for HBV. But we noted only two cases of seroconversion for HIV and 23 for HBV. So, RR estimated was 3,5 in 100,000 donation for HIV and 102,45 in 100,000 donations for VHB.
Conclusion |
It emerges from this study that the risk of blood transmitted virus is always high. Introduction of more sensitive tests (as nucleic acid testing) would allow us to deliver more safety products.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Risque résiduel, VIH, VHB, Transfusion
Keywords : Residual risk, HIV, HBV, Transfusion
Plan
Vol 16 - N° 5-6
P. 439-443 - novembre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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