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Les unités de soins intensifs psychiatriques (USIP) : expériences françaises et internationales - 08/12/09

Doi : 10.1016/j.meddro.2009.09.002 
Patrick Le Bihan a,  : praticien hospitalier, David Esfandi a : praticien hospitalier, Claude Pagès b : praticien hospitalier, chef de service, Sylvie Thébault b : praticien hospitalier, Jean-Benoît Naudet c : praticien hospitalier, chef de service
a USIP, unité pour malades difficiles, centre hospitalier, 89, rue Cazeaux-Cazalet, 33410 Cadillac, France 
b USIP, centre hospitalier Le-Vinatier, syndicat interhospitalier de la psychiatrie du Rhône, 95, boulevard Pinel, 69677 Bron cedex, France 
c Unité intersectorielle de soins intensifs, hôpital Henri-Ey, établissement public de santé Perray-Vaucluse, 15, avenue de la porte de Choisy, 75013 Paris, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Les Unités de Soins Intensifs Psychiatriques (USIP) proposent un cadre contenant pour des patients présentant des troubles majeurs du comportement ne pouvant être pris en charge dans des conditions satisfaisantes dans les services de psychiatrie générale. La provenance des patients est intersectorielle, correspondant à une aire géographique, un territoire de santé ou dépendant d’une convention entre établissements hospitaliers. La durée de séjour devrait être limitée dans le temps, n’excédant pas deux mois. La présence médicale et soignante est importante et la continuité des soins avec le service d’origine essentielle. Des unités existent notamment à Cadillac, Lyon, Paris, Nice, Eygurande, Montpellier, Pau et Prémontré. Elles apparaissent comme un chaînon manquant dans le dispositif actuel de soins, structures intermédiaires entre services de psychiatrie générale adulte et Unités pour Malades Difficiles (UMD). La création d’une association, l’existence de recommandations et les expériences internationales sont rapportées.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Psychiatric Intensive Care Units (PICU) propose a secure setting for patients with acute behavior disturbances who can not be managed in psychiatric general wards. Physical violence acts against patients or hospital staff, substance abuse, non-compliance for care and treatment, intensity of symptoms or absconding are frequent motives for admission. Patients are compulsorily detained in secure conditions. They are admitted from psychiatric facilities of a health area or by agreement between hospitals. Multidisciplinary working in psychiatric intensive care is essential, delivered by qualified staff. Care and treatment must be centered on the patient, multidisciplinary, intensive, comprehensive with an immediacy of response to critical situations. As length of stay should not exceed 2 months in duration, interface and liaison with original services of patients are important issues. In France, PICU exist notably at Cadillac, Lyon, Paris, Nice, Eygurande, Montpellier, Pau and Prémontré. These facilities appear as a missing level, an interesting alternative in mental health care system, between psychiatric general wards and maximum security hospitals. This paper reports the creation of a National Association of PICU in France, the existence of national minimum standards and international experiences.

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Mots clés : Unités de Soins Intensifs Psychiatriques (USIP), Hospitalisation, Violence, Crise

Keywords : Psychiatric Intensive Care Units (PICU), Hospitalization, Violence, Crisis


Plan


 Cet article a été publié dans sa version longue dans les Annales médico-psychologiques, vol. 167, n̊2, pp. 143–147, Elsevier Masson, mars 2009. Cette mention constitue la référence originale de l’article.


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Vol 2009 - N° 98-99

P. 138-145 - septembre 2009 Retour au numéro
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