Connaître l’anatomie du nerf périphérique et sa traduction en imagerie.

Connaître les différentes techniques d’exploration en échographie et en IRM (neurographie, imagerie en tenseur de diffusion).

Connaître la sémiologie élémentaire des atteintes nerveuses : dégénérescence wallérienne, dénervation musculaire, ainsi que les principales pathologies rencontrées.

Le nerf périphérique est constitué d’un ensemble de fascicules nerveux réunis par des enveloppes conjonctives (périnèvre, épinèvre).

Du fait de leur contenu liquidien, les fascicules nerveux apparaissent hypoéchogènes en échographie et modérément hyperintenses T2 en IRM, alors que leurs enveloppes conjonctives apparaissent hyperé-chogènes et hypo-intenses T2.

La dégénérescence wallérienne est associée à différentes lésions du nerf périphérique et se traduit initialement en imagerie par une tuméfaction nerveuse, un aspect hypoéchogène, un signal fortement hype-rintense T2, ou encore une prise de contraste.

La dénervation musculaire est la conséquence de la dégénérescence wallérienne des nerfs moteurs et se manifeste par un œdème musculaire dans le territoire nerveux. En cas de dénervation chronique, on observe une amyotrophie et une dégénérescence graisseuse.

Le nerf périphérique est désormais accessible à l’imagerie, que ce soit par échographie ou par IRM. L’échographie offre une excellente résolution spatiale et permet d’explorer les nerfs sur l’ensemble de leur trajet et de manière dynamique. Grâce à une excellente résolution en contraste et à de nouvelles techniques comme l’imagerie en tenseur de diffusion, l’IRM permet d’accéder aux processus physiopathologiques élémentaires : dégénérescence wallérienne et dénervation musculaire. Il devient ainsi possible d’explorer de manière globale et non invasive les patients atteints de pathologies nerveuses périphériques (traumatiques et micro-traumatiques, tumorales, inflammatoires, héréditaires et dégénératives…).