Dépressions sévères et addictions - 01/02/10
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Résumé |
Les comorbidités addictives (ou encore trouble co-occurrent, double diagnostic, diagnostic associé) associées à la dépression sont des troubles dont le diagnostic doit être porté indépendamment, et non pas être simplement notés comme un cluster de symptômes du trouble, ou comme des troubles induits par la prise de toxique.
L’association d’un trouble addictif à une dépression pose un problème pronostique. En effet, cette association entraîne non seulement une aggravation mutuelle des deux troubles, mais encore un problème de pénalisation dans l’accès aux soins, avec un sous diagnostic important. Pourtant, cette association est fréquente, puisqu’on sait que 30 à 50% des patients admis en psychiatrie en Europe présentent un trouble mental associé à un abus de substance (alcool, sédatifs, cannabis).
Nous exposons dans cet article les différents éléments de la littérature montrant combien cette association est forte et peut avoir de conséquences en terme de retard diagnostique, d’impact pronostique et thérapeutique. Et nous montrons que, quelle que soit l’origine de cette association (tentative d’automédication, dépression induite par l’addiction, conséquence de la dépression ou association fortuite), une double prise en charge psychiatrique et addictologique est toujours justifiée, même si elle s’avère souvent complexe en raison du clivage des différentes structures mises à notre disposition.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Addictive co-morbidities (or co-occurrent disorder, double diagnosis, associated diagnosis) associated with depression are diagnoses which must be made independently and not only seen as a cluster as symptoms of the disorder or as disorders induced by taking the toxin.
The association of an addictive disorder with depression raises a prognostic problem as this association results not only in mutual worsening of the two disorders but in a further problem of penalising access to care with an important sub-diagnosis. This is a common association ; however as 30 to 50% of patients admitted to psychiatric units in Europe have a mental disorder combined with substance abuse (alcohol, sedatives, cannabis).
In this article we describe the different findings reported in the literature showing how this association is strong and may have consequences in terms of delayed diagnosis and prognostic and therapeutic impact. We also show that regardless of the origin of the association (attempted self-medication, addiction-induced depression, consequence of depression or a fortuitous association), dual psychiatric and addiction medicine practice is always justified even if this is frequently complex because of the ways in which the different facilities available to us operate in isolation.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Dépression, Sévérité, Addiction, Pronostic, Thérapeutique
Keywords : Depression, Severity, Addiction, Prognosis, Treatment
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Vol 35 - N° S7
P. S264-S268 - décembre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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