PP9 Évaluation du contrôle glycémique des femmes diabétiques de type 1 en âge de procréer traitées par pompes à perfusion continue d’insuline - 16/03/10
Résumé |
Introduction |
Le traitement du patient diabétique de type 1 par pompe externe peut représenter un mode d’administration d’insuline de référence. Pour juger de l’efficacité thérapeutique, nous avons réalisé une analyse rétrospective des femmes en âge de procréer, diabétiques de type 1, traitées par pompe à perfusion continue externe d’insuline (PPCI) dans notre service.
Résultats |
Quarante-six patientes âgées de 15 à 40 ans au moment de l’initiation de la PPCI sont concernées. Les motifs de placement de PPCI se répartissent comme suit : 24 pour un désir de grossesse, 3 pour une grossesse en cours, 12 pour équilibre glycémique non atteint, 6 pour instabilité glycémique, une pour allergie à l’insuline. La durée moyenne de suivi est de 68,4 mois (2-247). La durée moyenne du diabète au moment de l’instauration de la PPCI était de 13 ans (min 4-max 29). Toutes les patientes étaient antérieurement traitées par un schéma basal prandial. Les types d’insulines basales (étudiables chez 35 femmes) étaient soit de la glargine (8), soit de la détémir (1), soit de l’insuline-zinc lente (10) soit le l’insuline NPH (16). La dose journalière moyenne d’insuline basale avant l’instauration de la pompe était de 29,5 unités/jour. Un à 3 mois après le placement de la PPCI, le débit basal quotidien moyen était de 24 U/jour (non significatif). Aucune différence significative en terme de poids n’est observée avant, 1 à 3 mois et 1 an près l’instauration de la PPCI. Il existe une différence significative entre l’HbA1c moyenne avant la PPCI et un an après l’initiation de ce traitement (8,5 % vs 8 % ; p<0,05). L’HbA1c moyenne durant les grossesses est de 6,4 % (min 4,5 %-7,5 %). Il y a eu 30 naissances chez 20 patientes différentes. Parmi la durée du suivi, on note 53 hypoglycémies sévères chez 17 patientes et 18 acidocétoses chez 11 patientes dont 5 liées à un problème technique. Quinze problèmes liés au cathéter ont été rencontrés dont 11 infections (6 antibiothérapies).
Conclusion |
Malgré le respect des indications, l’obtention d’un équilibre glycémique optimal sous pompe reste difficile à obtenir et nécessite un accompagnement intensif. Néanmoins, l’absence de prise de poids malgré une amélioration significative de l’HbA1c suppose une moindre variabilité glycémique sous pompe.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 34 - N° S3
P. H104 - mars 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.