P9 Relations entre stéato-hépatite non alcoolique (NASH) et insulino-résistance chez les diabétiques de type 2 - 16/03/10
Résumé |
Introduction |
Cette étude se propose d’évaluer le degré d’insulinorésistance chez des diabétiques de type 2 présentant une NASH.
Patients et méthodes |
Cette étude repose sur une population de 54 patients d’âge moyen 61±9 ans, suivis pour un diabète de type 2 connu depuis 8,3±5,6 ans. Aucun de ces sujets ne reçoit d’insuline. Le degré d’insulino-résistance est apprécié par le tour de taille, l’IMC, l’insulinémie et le HOMA (Homeostasis Model Assessment=insulinémie à jeun x glycémie à jeun / 22,5). La NASH est évaluée par FibroScan (élastométrie impulsionnelle quantifiant la fibrose du foie) et par le Nash Test. Cet indice est calculé à l’aide d’une combinaison de 10 paramètres (alpha 2 macroglobuline, haptoglobine, apolipoprotéine A1, bilirubine, gamma GT, ALAT, ASAT, glycémie, triglycérides, cholestérol total), ajustés sur l’âge, le sexe, le poids et la taille. Les patients sont répartis en 2 groupes selon que le FibroScan indique l’absence [(F -), N=31] ou la présence d’une NASH [(F+), N=23]. Les paramètres d’insulinorésistance sont comparés entre ces 2 groupes.
Résultats |
Les patients (F+) sont plus âgés que les (F-) (69,2±6,1 vs 59,1±9,5 ans, p < 0,0001), leur Hb A1c est plus élevée (7,9±1,5 vs 6,9±1 %, p < 0,01) et l’ancienneté du diabète de diffère pas entre les 2 groupes. Le Nash Test des patients (F+) est supérieur à celui des (F-) : 0,5±0,1 vs 0,4±0,1, p < 0,01. Le tour de taille, l’IMC, l’insulinémie et le HOMA des sujets (F+) sont plus élevés que ceux des sujets (F-), respectivement [110±20 vs 97±13 cm, p < 0,01], [31±5 vs 27±4 kg/m2, p < 0,01], [11,3±4,5 vs 7,2±3,9 mU/l, p < 0,0001] et [4,2±2,1 vs 2,4±1,6, p < 0,0001]. Le tour de taille explique 14,6 % de la variance du HOMA et 24,3 % de celle du Nash Test.
Conclusion |
Ces résultats confirment la concordance des résultats du FibroScan et du Nash Test et montrent que l’insulinorésistance est plus marquée chez les patients présentant une NASH. L’obésité abdominale influence de façon indépendante le degré de résistance à l’insuline et les altérations hépatiques.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 34 - N° S3
P. H45 - mars 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.