P48 Prévalence des lésions carotidiennes chez les diabétiques de type 2 asymptomatiques : intérêt prédictif de la mesure de l’index de pression systolique - 16/03/10
Résumé |
Introduction |
Le dépistage par écho-Doppler n’est pas recommandé de façon systématique chez les sujets diabétiques, en raison d’un faible ratio coût/bénéfice. L’objectif de cette étude était d’établir la prévalence de l’atteinte athéromateuse carotidienne chez les diabétiques asymptomatiques et de préciser les indications de l’écho-Doppler cervical dans cette population.
Matériels et méthodes |
Trois cents diabétiques de type 2 explorés. Pour tous, examen clinique complet avec recherche des FDR cardiovasculaires, d’une coronaropathie, d’une AOMI (réalisation d’un index de pression systolique), d’une néphropathie, d’une rétinopathie diabétique. Patient exclu si AVC < 6 semaines ou chirurgie carotidienne ou radiothérapie cervicale. L’étude de la vascularisation cervicale a été effectuée par écho-Doppler. Une sténose ≥ 60 % était définie par une vitesse maximale intra-lésionnelle > à 2,6 m/s et une vitesse diastolique > 0,7 m/s, une occlusion par l’absence de signal pulsé ou couleur. Suivant les résultats, trois groupes ont été constitués : I : normaux, II : lésion < 60 %, III : sténose > 60 % ou occlusion.
Résultats |
La prévalence du groupe III est de 4,7 % et de 68,3 % pour le groupe II. Les FDR associés au groupe III sont une rétinopathie, un IPS < 0,85, des antécédents personnels d’accident neurologique. Le sexe féminin est un facteur protecteur. En limitant l’analyse à la population masculine, les deux facteurs indépendants de sténose > 60 % ou occlusion sont un IPS < 0,85 et la présence d’antécédents coronariens. La valeur prédictive négative, déterminée par ces 2 critères, pour la recherche d’une sténose carotidienne, est de 96,6 %.
Conclusion |
Cette étude confirme la forte prévalence des lésions athéromateuses carotidiennes chez les diabétiques de type 2, qui sont liées au risque de coronaropathie, mais aussi d’un IPS < à 0,85.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 34 - N° S3
P. H55 - mars 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.