L’obésité est fréquemment associée à un risque cardiovasculaire élevé. Elle est définie par un IMC > 30kg/m², mais peut être simplement estimé à l’aide du tour de taille qui reflète l’obésité abdominale ; facteur prédictif du risque cardiovasculaire ; multiplie par 20 le risque de maladie coronarienne.

Étudier les facteurs de risque cardiovasculaire et les différentes complications cardiovasculaires et métaboliques survenant chez les obèses.

Il s’agit d’une étude rétrospective réalisée au service d’endocrinologie de Monastir incluant 150 patients avec un tour de taille supérieur ou égal à 102 cm pour l’homme et 88 pour la femme.

Chez nos patients l’âge moyen est de 56,66 ans avec une nette prédominance féminine (74 %). Le tour de taille moyen pour les deux sexes est proche de 110,5 cm. Pour les autres facteurs de risque cardiovasculaire trouvés dans notre étude, on note une tension artérielle systolique supérieure ou égale 130mmHg (69,3 %), une tension artérielle diastolique supérieure ou égale 85mmHg (32,7 %), une hyperglycémie à jeun (88,5 %), une micro ou macro albuminurie (65,3 %), une hypertriglycéridémie (12 %), une hypoHDLémie inférieure à 1 mmol/L chez les hommes (31,4 %) et inférieure à 1,1mmol/L chez les femmes (62,8 %). Les antécédents familiaux de maladies cardiovasculaires et de diabète sont constatés respectivement dans 55,9 % et 57 % des cas. Concernant nos patients les pathologies cardiovasculaires représentent 32,1 % et le diabète 87,3 %.

La répartition de l’adiposité a un impact sur le risque cardiovasculaire. L’excès d’adiposité abdominale majore de façon beaucoup plus significative encore le risque.