P108 Comment les médecins traitants remplissent-ils le (nouveau) formulaire de demande d’ALD ? Analyse de leur intention de traitement et de suivi du diabétique de type 2 - 16/03/10
Résumé |
But |
La loi du 13 août 2004 stipule qu’à compter du 1er janvier 2006, le formulaire de demande d’ALD (remplaçant l’ancien PIRES) est rempli exclusivement par le médecin traitant. Le but du travail est d’analyser le remplissage du formulaire par le médecin traitant, sur la forme et sur le fond, ce dernier point permettant d’apprécier la conformité ou non aux recommandations en vigueur (Afssaps et Anaes 2000).
Patients et méthodes |
Les 100 premiers formulaires (demande d’ALD pour diabète de type 2 associé ou non à une autre ALD) adressés aux caisses primaire d’assurance maladie (CPAM) de la région Côte d’Azur à compter du 1er janvier 2006 ont été analysés anonymement. Ils ont concerné 65 hommes et 35 femmes d’âge moyen 66,8 ans. Trente-neuf étaient des demandes pour diabète nouvellement diagnostiqué et 61 pour diabète antérieurement connu.
Résultats |
Les divers items du formulaire étaient remplis de façon appropriée, en dehors du diagnostic qui n’apparaissait pas dans la bonne case dans 7 % des cas, dans lesquels une autre ALD associée était inscrite ; le médecin conseil a pu retrouver le diagnostic dans tous les cas dans la rubrique suivante. Sur le fond, dans la rubrique « traitement », il y a peu (29 %) d’allusion au régime. Il est intéressant d’analyser le sous groupe des diabétiques nouvellement diagnostiqués qui sont traités par sulfonylurée (58 %), metformine (54 %), acarbose (11 %) glitazone (9 %) et répaglinide (9 %) ou bithérapies (30 %). Le suivi biologique annoncé comporte l’HbA1c (85 %), la glycémie à jeun (71 %), la créatinine (39 %), la microalbuminurie (31 %). Les recours aux spécialistes concernent le cardiologue (75 %), l’ophtalmologiste (62 %) et l’endocrinologue (40 %).
Conclusion |
Malgré les réserves liées au petit échantillon, cette analyse encourageante confirme, comme celles de la CPAM (2000) et de l’étude ENTRED (2001) que les recommandations sont progressivement de mieux en mieux suivies, surtout dans la surveillance et dans une moindre mesure dans le traitement où les habitudes sont sans doute plus difficiles à modifier. Elle permet de cibler les points sensibles pour la formation universitaire et professionnelle.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 34 - N° S3
P. H74 - mars 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.