P158 Place de la microalbuminurie dans le risque cardiovasculaire chez le diabétique - 16/03/10
Résumé |
Introduction |
La microalbuminurie est un marqueur précoce de la néphropathie diabétique débutante mais aussi prédicteur de la morbimortalité cardiovasculaire qui est 3 fois plus élevée chez le diabétique de type2 et de 8 chez le diabétique de type1.
Patients et méthodes |
Le but de notre travail est d’évaluer la place de la microalbuminurie comme facteur de risque cardiovasculaire et étudier ses corrélations avec les autres facteurs de risque vasculaires chez 300 diabétiques hospitalisés au service d’endocrinologie, maladies métaboliques et nutrition du CHU de Marrakech ou suivis en consultation. Nous avons établis une fiche d’exploitation étudient les éléments suivants : caractéristiques épidémiologiques, cliniques et les complications cardiovasculaires associées.
Résultats |
L’âge moyen de nos patients était de 56 ans dont 190 femmes et 110 hommes. 86 % des cas étaient des DT2. La durée moyenne d’évolution du diabète est de 12 ans. L’atteinte cardiovasculaire est apparue 9 ans (8-10 ans) après la découverte du DT1 et 11 ans (10-12 ans) après la découverte du DT2 : la maladie cardiovasculaire était coronarienne dans 60 % des cas, une hypertrophie ventriculaire gauche était retrouvée chez 15 % des cas, l’insuffisance cardiaque a été signalé dans 10 % des cas, un AVC ischémique dans 25 % des cas et une artériopathie des MI dans 20 % des cas. Les facteurs de risque cardiovasculaires retrouvés : tabac chez 24 % des cas, surpoids chez 48 % des cas, dyslipidémie chez 42 % des cas, HTA chez 58 % des cas, déséquilibre glycémique chez 65 % des cas. La microalbuminurie était présente dans 42 % des cas avec une moyenne de 108mg/24h. Elle est fortement corrélée à l’hyperglycémie et à moindre degré à l’hyperlipémie, à l’HTA et au surpoids et elle est significativement liée au tabagisme chronique.
Conclusion |
La microalbuminurie est un facteur de risque cardiovasculaire aussi puissant que les autres facteurs, mais elle n’est pas indépendante. Elle est fréquemment associée à eux et impose des investigations diagnostiques et thérapeutiques urgentes.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 34 - N° S3
P. H85 - mars 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.