P190 Diabète gestationnel : à propos de 50 cas - 16/03/10
Résumé |
Introduction |
Le diabète gestationnel constitue un problème de santé publique par sa fréquence et ses risques materno-fœtaux durant et même après la grossesse.
Patients et méthodes |
Nous avons étudié les caractéristiques de 50 cas de diabète gestationnel hospitalisés dans notre service d’endocrinologie de Monastir.
Résultats |
L’âge moyen de nos parturientes est de 32,9 ans. Le diagnostic de diabète gestationnel a été posé dans 36,2 % des cas au cours de premier trimestre de gestation, 25,5 % au cours de deuxième trimestre, et 38,3 % au cours de dernier trimestre. Le mode de découverte du diabète gestationnel : contrôle mensuel (31,3 %), GP50 (33,3 %), HGPO (16,7 %), syndrome polyuro-polydipsique (10,4 %). Seulement 24 % des grossesses ont été programmées. Une insulinothérapie a été envisagée dans 64,6 % des cas. Le taux de cholestérol total a été significativement corrélé à l’insulinothérapie (p < 0,009). 75 % de femmes âgées 35 ans ou plus ont été traitées par insuline contre 59,4 % des femmes plus jeunes. Une fréquence de mise sous insuline variable selon la parité (83,3 % chez les nullipares ; 100 % pour une parité > à 3). 16,7 %des femmes ayant un BMI <30 Kg/m2 ont été mises sous insuline contre 66,7 % de celles ayant un BMI entre 30 et 40 Kg/m2, celles ayant une obésité morbide ont toutes nécessité une insulinothérapie. 60 % des femmes ayant un hypertriglicéridémie > à 1,7 mmol/l ont été mises sous insuline contre 73,7 % des autres femmes.
Conclusion |
Une prise en charge multidisciplinaire de diabète gestationnel est nécessaire en identifiant la population à risque et en réduisant les complications materno-foetales par une prise en charge maternelle et des conseils alimentaires.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 34 - N° S3
P. H93 - mars 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.