P200 Étude de prévalence de comorbidités cardiométaboliques dans une population d’obèses - 16/03/10
Résumé |
Objectif |
Étudier la prévalence des facteurs cardio-métaboliques dans une population d’obèses ambulatoires hospitalisés consécutivement pour la première fois.
Patients et méthodes |
Les 100 patients étudiés sont originaires de la région Limousin. L’étude est prospective, transversale. Le sexe ratio est de 0,75 pour les femmes. L’âge moyen est de 45,7±15,1 ans. L’IMC moyen=41,9±8,2. 18 patients se situent dans la classe 1 d’obésité (IMC entre 30 et 35), 24 sont en classe 2 d’obésité dite sévère (IMC entre 35 et 40). Les 58 autres sont déjà au stade d’obésité morbide, en classe 3, au vu d’un IMC > 40. 2 patients sont schizophrènes traités et stables.
Résultats |
L’hypertension artérielle est retrouvée chez 53 % des sujets, traitée chez 49 % d’entre-eux. 5 hypertendus sont parmi les patients obèses de classe 1 (5/18 soit 28 %), 13 parmi les obèses de classe 2 (13/24 soit 54 %) et 35 parmi les obèses morbides de classe 3 (66 %). La fréquence de l’HTA est corrélée à la sévérité de l’obésité (p < 0,05). Le diabète de type 2 est présent chez 26 %. Il est révélé par le bilan 16 fois. Il n’y a pas de corrélation significative entre la gravité de l’obésité et la prévalence du diabète. Tous les patients diabétiques s’avèrent hypertendus. Une dyslipidémie existe dans 49 % de la population, 32 fois traitée. Elle est le plus souvent mixte. Le paramètre HDL-c est le plus bas dans le groupe de patients présentant un obésité morbide (moyenne à 0,45±0,12 g/l). Il n’y a pas de différence pour ce paramètre en fonction de l’IMC.Seul le CT diffère (p < 0,05).L’apnée du sommeil (SAS) est retrouvée chez 27 % d’obèses, révélé 10 fois par l’étude. L’existence d’un syndrome d’apnées du sommeil est plus fréquente dans le groupe d’obèses morbides, en classe 3, versus la classe 1 (p < 0,002).
Discussion |
La gravité de l’obésité semble d’avantage corrélée au risque hypertensif et au SAS qu’au risque métabolique. L’augmentation du tissu adipeux au dépend du tissu sous-cutané chez l’obèse n’accroît pas franchement le risque de diabète en dépit d’une obésité morbide.
Conclusion |
Le dépistage du diabète et de l’apnée du sommeil sont indispensables dans le cadre de l’obésité de l’adulte de plus de 40 ans. HTA est déjà prise en compte.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 34 - N° S3
P. H95-H96 - mars 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.