Des taux de guérison ou d’amélioration significative à 18 mois de suivi chez environ 50% des enfants traités par injection endoscopique ont été publiés. Cette étude évalue la durabilité de ce résultat. 86 patients (3-18 ans) souffrant d’insuffisance sphinctérienne sévère (exstrophie-épispadias 33, vessie neurologique 44, uretères ectopiques bilatéraux 5, divers 4) ont été traités et suivis en moyenne 60 mois (18mois-12ans). Un tiers avait eu un échec de chirurgie préalable sur le col. Bilan initial : questionnaire sur l’incontinence, ecbu, échographie de l’arbre urinaire et bilan vidéo urodynamique. Cette évaluation a été répétée six mois puis un an après traitement et ensuite annuellement. 25 patients ont eu deux et 13 trois séries d’injections. À chaque évaluation, le patient est classé comme sec(interval de sécheresse d’au moins quatre heures), significativement amélioré (incontinence mineure; pas d’autre traitement) et échec. 32 (37,2 %) secs, 13 (15,1 %) significativement améliorés, et 41 (47,7 %) échecs. 2 patients épispades mâles sont devenus secs à la puberté, deux filles sont redevenues incontinentes. Tous les autres patients sont restés stables.

Notre étude confirme une efficacité des traitements endoscopiques d’incontinence chez 50 % des patients à long terme.