L’échographie peropératoire a-t-elle toujours sa place pour la détection de lésions hépatiques à l’ère de l’imagerie moderne ? (365) - 19/10/10
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Résumé |
Introduction |
L’échographie peropératoire (EP) a démontré son utilité lors de la chirurgie hépatique pour déterminer l’anatomie et le nombre de tumeurs hépatiques (TH). Cependant, sa place a été remise en cause devant les progrès récents de l’imagerie par scanner et IRM. Le but de cette étude était de déterminer la précision de l’EP dans la détection des TH par rapport au scanner ou IRM pré-opératoires.
Matériel et Méthodes |
Il s’agissait d’une étude rétrospective incluant 320 patients. Cent soixante-dix-sept patients ont été évalués par un scanner 8 barrettes (SCAN8) de janvier 2005 à octobre 2007, 85 par un scanner 64 barrettes (SCAN64) de novembre 2007 à décembre 2008 et 167 par une IRM seule ou en complément du scanner. Une EP était réalisée lors de la chirurgie et l’examen pathologique servait de référence. Les tests de Khi2, de corrélation de Spearman et de McNemar ont été utilisés.
Résultats |
Le nombre de TH retrouvées en pathologie par patient étaient respectivement de : 0, 1, 2, 3 et plus de 3 pour 8, 190, 60, 22 et 40 patients. Il s’agissait de 59 patients avec une tumeur primaire et de 261 avec métastases hépatiques. Les taux de corrélation du nombre de lésions par rapport à l’EP étaient de 0,742 pour le SCAN8, 0,773 pour le SCAN64 et 0,660 pour l’IRM. Les taux de corrélation du nombre de lésions par rapport à la pathologie étaient de 0,664 pour le SCAN8, 0,761 pour le SCAN64, 0,647 pour l’IRM et 0,895 pour l’EP. Toutes les corrélations étaient significativement différentes de 0 (p<0,001). La proportion de concordance par rapport à la pathologie était de 0,73 pour le SCAN8, de 0,72 pour le SCAN64, de 0,70 pour l’IRM et de 0,82 pour l’EP. La proportion de concordance avec la pathologie obtenue par l’EP était significativement supérieure à celle du SCAN8 (p=0,014), du SCAN64 (p=0,049) et de l’IRM (p=0,003). L’opération prévue a été majorée suite à l’EP pour 27 patients (15 %) avec un SCAN8, 11 patients (13 %) avec un SCAN64 et 21 patients (12 %) avec une IRM (différence entre les groupes non significative).
Conclusions |
Outre l’intérêt pour repérer les structures vasculaires du foie, l’EP reste supérieure aux autres examens pré-opératoires pour la détection des TH et garde donc toute sa place dans la prise en charge chirurgicale de ces pathologies. Elle permet de corriger la chirurgie initialement planifiée pour 12 à 15 % des patients.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 147 - N° 4S1
P. 20 - septembre 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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