Pose de chambre implantable par abord percutané échoguidé par voie jugulaire interne (436) - 19/10/10
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Résumé |
Les techniques de pose de chambre implantable sont nombreuses et ont déjà été largement décrites ; L’utilisation de l’échoguidage fait partie des recommandations de bonnes pratiques des SOR 2008 mais il n’existe que peu de données dans la littérature et ces recommandations ne reposent que sur un accord d’experts. C’est dans cette optique que nous avons procédé à une étude prospective sur la pose de chambre implantable par abord percutané échoguidée monoopérateur monocentrique entre janvier et octobre 2008. Outre l’âge, le sexe, l’indication thérapeutique et le site de pose, nous avons recensé la durée opératoire et le nombre de ponction veineuse réalisée pour chaque procédure. Nous avons ensuite relevé les complications infectieuses à trois mois et les complications thromboemboliques à 1 an et demi.
Résultats |
Notre étude porte sur 51 patients consécutifs. L’âge moyen est de 61,8 ans (28-90) avec 71 % d’hommes. Chez 50 patients, la ponction a été réalisée en jugulaire interne et pour un seul patient la ponction a été réalisée en sous clavière. Dans 86 % des cas, la pose a eu lieu à droite contre 14 % à gauche. La durée moyenne de procédure est de 30,29 minutes (18-60) avec à chaque fois 1 seule ponction veineuse. Sur les 51 patients, la morbidité globale est de 7,8 % avec une infection à trois mois (1,9 %) et trois thromboses (5,9 %). Aucune complication post opératoire immédiate (ponction artérielle, hématome, pneumothorax) n’a été constatée.
Conclusion |
La pose de cathéter avec chambre implantable par abord percutané échoguidée par voie jugulaire est une technique sûre, peu invasive et respectant le cahier des charges des recommandations SOR 2008 en prévenant le risque de thromboses veineuses en évitant les ponctions veineuses itératives. Plus esthétique et moins invasive que l’abord chirurgical par voie ouverte, plus sûre que la ponction basée uniquement sur des repères anatomiques, elle constitue une procédure fiable, simple, facilement reproductible permettant de limiter au maximum les risques iatrogènes liés au geste et d’améliorer le confort des patients.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 147 - N° 4S1
P. 28 - septembre 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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