P292 Prévalence de l’obésité et niveau d’activité physique chez une population d’enfants du grand Tunis - 21/12/10
Résumé |
Introduction |
La prévalence du surpoids et de l’obésité infantile est en constante progression au cours de ces dernières années. Son origine est multifactorielle et est liée à une modification des habitudes alimentaires et à un mode de vie sédentaire. L’objectif de notre travail est d’évaluer la fréquence de l’obésité chez un groupe d’enfants âgés de 5 à 6 ans, d’analyser leurs habitudes alimentaires et de préciser leur niveau d’activité physique.
Patients et Méthodes |
Il s’agit d’une étude prospective qui a concerné 231 enfants âgés de 5 à 6 ans et habitant la région du grand Tunis. Tous les enfants ont été pesés et toisés. Les parents des enfants obèses ont répondu à un questionnaire détaillé sur le comportement alimentaire et le niveau d’activité physique de leurs enfants.
Résultats |
Parmi les 231 enfants étudiés, 51 enfants sont obèses (soit une prévalence de 22 %). Le sex ratio (filles/garçons) est de 1,43. Le petit déjeuner est sauté chez 11,9 % des enfants et s’il est pris par le reste du groupe, il est composé dans 71,4 % des cas de sucreries. Les pâtes occupent la 1re position dans les préférences alimentaires des enfants obèses (chez 84,3 %). Les légumes ne sont appréciés que par 2,6 % des enfants obèses et consommés 1 à 3 fois/semaine par 54 % de ces enfants. Les fruits et les chips sont consommés respectivement par 76 % et 35 % des enfants. De même, le chocolat est consommé par 73,8 % des enfants obèses, les gâteaux par 54,7 %, les confiseries par 33,3 % et les boissons sucrées par 47,6 %. 59 % des enfants obèses ne pratiquent aucune activité sportive scolaire. Parmi les 41 % restant, elle ne dépasse pas une heure dans 77 % des cas. Seulement 11 % des enfants pratiquent une activité sportive extrascolaire. 48 % des enfants passent plus d’une heure/j devant la télé ou les jeux vidéo.
Conclusion |
La prévalence de l’obésité infantile est importante dans notre population. La lutte contre ce fléau passe essentiellement par la prévention. Elle doit impliquer des efforts supplémentaires du corps médical, paramédical, scolaire avec l’aide de la famille.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 36 - N° S1
P. A107 - mars 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.