O96 Un nouveau score simple pour sélectionner les femmes obèses ou en surpoids chez qui réaliser une charge en glucose - 21/12/10
Résumé |
Introduction |
Il est actuellement recommandé en France de dépister le diabète par une glycémie à jeun (GAJ), pourtant moins sensible que la charge en glucose. Le but de l’étude était de déterminer si l’utilisation de deux scores de risque publiés et d’un nouveau score (score de Bondy) permet de sélectionner efficacement les femmes en surpoids ou obèses qui devraient bénéficier d’une charge orale en glucose.
Patients et Méthodes |
Les scores de risque de survenue de diabète DESIR (Diabetes Epidemiological Study on the Insulin Resistance) et Finlandais (Findrisc) ont été calculés et un nouveau score a été construit à partir d’une cohorte de 698 femmes d’IMC moyen 37 ± 7 kg/m2 et sans diabète connu ayant eu une charge en glucose. Une validation externe a été réalisée sur une cohorte prospective de 212 femmes.
Résultats |
Dans la cohorte initiale, une dysglycémie (diabète, hyperglycémie à jeun et/ou intolérance au glucose) (critères OMS) a été dépistée chez 161 (23,1 %) patientes. Les aires sous la courbe du score DESIR et de Findrisc pour dépister une dysglycémie étaient de 0,606 [95 % intervalle de confiance 0,561–0,652] et 0,635 [0,588–0,683] respectivement (p = 0,066). Le score de Bondy, basé simplement sur l’âge et le tour de taille, avait une AROC meilleure (0,674 [0,626–0,721]) que le score DESIR (p < 0,05). Les performances des 3 scores ont été confirmées sur la cohorte de validation. Sur la cohorte initiale, doser la GAJ chez toutes les patientes aurait identifié 27,3 % des dysglycémiques. Réaliser une charge en glucose chez les femmes avec un score DESIR = 4 (50 % de notre cohorte) ou un Findrisc = 12 (52 % de la population) ou un score de Bondy = 4 (41 % des patientes) offre une sensibilité de 65, 71 et 61 %, une spécificité de 55, 54, et 66 % et une efficacité de 57, 58 et 65 %, respectivement.
Discussion |
Ces données suggèrent l’efficacité des scores pour améliorer le rendement du dépistage par la charge en glucose dans des populations à risque a priori.
Conclusion |
Chez les patientes en surpoids ou obèses, les scores cliniques aident à identifier celles devant bénéficier d’une charge en glucose.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 36 - N° S1
P. A25-A26 - mars 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.