P175 L’effet du ramipril combiné à l’eplérénone comparé au ramipril seul sur la néphropathie du rat rendu diabétique par la streptozocine - 21/12/10
Résumé |
Objectif |
Le blocage du récepteur des minéralocorticoïdes exerce des effets bénéfiques sur la néphropathie diabétique. Nous avons comparé l’effet d’un traitement par un IEC (ramipril) combiné à l’eplérénone à celui du ramipril seul chez le rat rendu diabétique par la streptozocine.
Matériels et Méthodes |
Des rats Wistar ont été repartis en quatre groupes : contrôles non-diabétiques, rats diabétiques qui ont reçu de la streptozocine (50 mg/kg), rats diabétiques qui ont été traités par ramipril (1 mg/kg), et rats diabétiques qui ont été traités par ramipril (1 mg/kg) et eplérénone (100 mg/kg) pour 8 semaines. Notre modèle est celui d’une néphropathie incipiens (débutante).
Résultats |
Les rats diabétiques ont développé une polyurie, une hyperfiltration (estimée par la clairance de la créatinine), et des signes histopathologiques de néphropathie (hypertrophie glomérulaire et expansion mésangiale). Le ramipril et, dans une moindre mesure, sa combinaison à l’eplérénone ont réduit la protéinurie. Les deux schémas thérapeutiques ont protégé contre l’hypertrophie glomérulaire. Le schéma comprenant l’eplérénone a aussi prévenu l’apparition d’une hyperfiltration glomerulaire.
Conclusion |
L’antagonisme du récepteur de l’aldosterone par l’eplérénone combiné à l’inhibition de l’enzyme de conversion n’est pas plus efficace que la monothérapie par un IEC dans la prévention des lésions rénales de la néphropathie diabétique incipiens.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 36 - N° S1
P. A80 - mars 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.