P230 La sensibilité à l’insuline est diminuée en cas d’omission du petit-déjeûner. chez les sujets obèses - 21/12/10
Résumé |
Introduction |
Selon un travail récent, l’omission du petit déjeuner semblerait diminuer la sensibilité à l’insuline, évaluée par le HOMA1-IR et l’aire sous la courbe d’insulinémie [1]. Nous avons voulu le vérifier à l’aide d’une détermination quantitative plus précise utilisant « l’oral minimal model » (OMM) dans une population représentant toute la gamme des index de masse corporelle.
Patients et Méthodes |
Nous avons sélectionné 27 personnes omettant leur petit déjeuner et les avons comparé avec 103 sujets appariés à l’aide d’un test petit déjeuner hyper glycémique standardisé (495 kCal, 76 g de glucides) analysé avec l’OMM, c’est à dire les équations du minimal model de Bergman appliquées à une charge orale en glucose.
Résultats |
Les patients ont été classés en fonction de leur IMC. Chez les sujet ayant un IMC entre 30–40, la sensibilité à l’insuline est plus basse en cas d’omission du petit déjeuner (4,32 +/-0,94 vs 6,60 +/- 0,94) (p = 0,03), de même que le produit « insulino sensibilité X pic précoce d’insuline » (422,89 +/-56,88 vs 639,81 +/-46,96) (p = 0,03). Cette différence n’apparaît pas pour les IMC plus bas.
Conclusion |
L’effet de l’omission du petit déjeuner sur la sensibilité à l’insuline décrit par Farshchi (1) se retrouve donc bien dans une étude transversale utilisant l’OMM, mais il n’est observé que chez les sujets obèses de cet échantillon et pas chez ceux dont l’IMC est inférieur à 30. Il se traduit dans ce cas par une dimininution de 34% de la tolérance au glucose.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 36 - N° S1
P. A93 - mars 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.