P232 Diabète secondaire aux endocrinopathies - 21/12/10
Résumé |
Introduction |
Plusieurs hormones interviennent dans la régulation de la glycémie, Le diabète peut compliquer toutes les pathologies de ces glandes Il se caractérise souvent par une insulinorésistance avec hyperinsulinisme réactionnel et par augmentation de la production hépatique de glucose.
Matériels et Méthodes |
Le but de notre travail rétrospectif est d’analyser la prévalence, les aspects thérapeutiques et évolutifs du diabète secondaire chez 80 patients colligés au service d’endocrinologie du CHU Ibn Rochd de Casablanca.
Résultats |
La moyenne d’âge des patients 33,5 ans (18–70 ans), une nette prédominance féminine avec un sex-ratio de 5, il s’agit de 28 patients suivi pour hypercorticisme endogène, 20 patients pour acromégalie, 10 pour phéochromocytome, 22 pour hyperthyroïdie
La prévalence du diabète est de 45 % (30 % chez les acromégales, 57,1 % des hypercorticismes, 45,4 % des hyperthyroïdies, et 40 % des phéochromocytomes), une intolérance aux hydrates de carbones est retrouvée chez 10 % des patients.
Le bilan dégénératif a noté une : rétinopathie diabétique (15 %), néphropathie diabétique (10 %), neuropathie diabétique (7,5 %) et HTA (37,5 %).
La prise en charge thérapeutique a consisté en un traitement par antidiabétiques
Oraux chez 33,3 % des cas, une insulinothérapie chez 44 % des cas.
L’équilibre glycémique a été obtenu après contrôle de la maladie causale.
Conclusion |
La prévalence du diabète secondaire est de 10 à 70 % selon l’endocrinopathie causale ; il peut être révélateur de la maladie et souvent associé à d’autres troubles métaboliques d’ou l’intérêt du dépistage et d’une prise en charge adéquate en agissant sur l’insulinorésistance souvent associée.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 36 - N° S1
P. A93 - mars 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.