Lymphomes associés à l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine - 27/12/10
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Les lymphomes hodgkiniens ou non hodgkiniens associés au virus de l'immunodéficience humaine (VIH) doivent être considérés comme des entités à part entière, avec leurs propres caractéristiques anatomopathologiques, physiopathologiques, pronostiques et thérapeutiques. Actuellement, grâce aux traitements antirétroviraux hautement actifs, la survie s'est améliorée, avec des médianes proches de celles obtenues chez les patients VIH-négatifs. Les facteurs pronostiques sont principalement ceux du lymphome, le taux de CD4 intervenant principalement en terme de toxicité. Globalement, deux attitudes thérapeutiques s'opposent : un traitement allégé pour tenir compte du risque infectieux lié à l'immunosuppression ou un traitement intensif pour mieux contrôler ces maladies agressives. La possibilité d'interactions médicamenteuses entre la chimiothérapie antitumorale et les antirétroviraux ajoute à la complexité du problème, en particulier lorsque la voie du cytochrome P450 3A est commune entre les cytostatiques et les inhibiteurs de protéases ou les inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse. Toutes ces raisons justifient une prise en charge multidisciplinaire et concertée des patients infectés par le VIH et atteints de lymphome. L'inclusion dans l'étude de l'Agence nationale de recherche sur le sida (ANRS) CO16 Lymphovir est recommandée.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : VIH, Lymphome non hodgkinien, Lymphome de Hodgkin, Traitement antirétroviral
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