Infiltrations intradiscales d’acétate de prednisolone dans les lombalgies sévères. Recherche de complications radiologiques - 01/01/04

Doi : 10.1016/j.annrmp.2004.05.020 
R. Benyahya, M.-M. Lefevre-Colau, F. Fayad, F. Rannou, S. Demaille-Wlodyka, M.-A. Mayoux-Benhamou, S. Poiraudeau, M. Revel
Service de rééducation et de réadaptation de l’appareil locomoteur et des pathologies du rachis, hôpital Cochin, université René-Descartes, assistance Publique–Hôpitaux de Paris, 27, rue du Faubourg Saint-Jacques, 75014 Paris, France 

*Auteur correspondant.

Résumé

Objectifs. – rechercher des complications radiologiques (calcifications et/ou affaissements discaux) après infiltrations intradiscales d’Acétate de Prednisolone (Hydrocortancyl®).

Méthodes. – Étude rétrospective de dossiers de patients ayant eu une infiltration intradiscale d’Acétate de Prednisolone pour une lombalgie ou lomboradiculalgie avec discopathie destructrice rapide et/ou modification du signal des plateaux vertébraux en IRM. L’évaluation des radiographies standards était réalisée par deux médecins, en aveugle, à la recherche de calcifications et/ou d’affaissements discaux. L’évaluation de l’efficacité était fondée sur l’appréciation globale du patient sur le résultat de l’infiltration intradiscale à un, trois et six mois.

Résultats. – Soixante-sept dossiers (68 disques infiltrés) ont été inclus pour l’étude radiologique. Le délai moyen de contrôle radiographique était de 10,25 ± 5,99 mois. 44,8 % des patients avaient une radiographie de contrôle après plus de six mois et 38,8 % à 12 mois ou plus. Aucune calcification n’a été retrouvée, deux disques étaient affaissés de 20 et de 25 % respectivement à six et à 12 mois après l’infiltration. Quatre-vingt-cinq dossiers (55 femmes) ont été inclus pour l’évaluation de l’efficacité des infiltrations intradiscales. L’âge moyen des patients était de 49 ± 9 ans. 71,8 % des patients ont jugé le résultat de l’infiltration bon ou excellent à un mois, 55,3 % à trois mois et 43,5 % à six mois.

Conclusion. – Le rapport bénéfice/risque des infiltrations intradiscales d’acétate de prednisolone paraît bon chez des lombalgiques sélectionnés.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Objectives. – To investigate complications (calcification and/or disc collapse) as seen on radiography and patient-assessed effectiveness after intradiscal injections of acetate of prednisolone (Hydrocortancyl®).

Materials and methods. – A retrospective study of medical records of 67 patients (68 injected discs) given an intradiscal injection of acetate of prednisolone for low back pain with endplate signal changes on magnetic resonance imaging and/or evidence of fast destructive discopathy, as well as records of 85 patients (55 women, mean age 49 ±9 years) to assess the effectiveness of intradiscal injection: the global appreciation of the patient (excellent, good, mild, none, worse) concerning the result of the intradiscal injection at one, three and six months. Two physicians were blinded during analysis of images.

Results. – The mean period of follow up for radiographics was 10.25 ±5.99 months. A total of 44.8% of the patients had control at six months and 38.8% at 12 months or more. No calcification was found, but two discs showed a collapse of 20 and 25% at six and 12 months, respectively, after the injection. For effectiveness of intradiscal injection, 71.8% the patients considered the result good or excellent at one month, 55.3% at three months and 43.5 % at six months.

Conclusion. – The benefit-to-risk ratio of use of acetate of prednisolone intradiscal injection seems good in selected patients with low back pain.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Lombalgie, Lombosciatique, Infiltration intradiscale, Calcifications, Affaissement discal, Injection de corticoïdes

Keywords : Low back pain, Intradiscal injection, Calcification, Disc collapse, Corticosteroid injection


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Vol 47 - N° 9

P. 621-626 - novembre 2004 Retour au numéro
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