P303 - Facteurs déterminant l’instauration d’une bithérapie et le choix du second antidiabétique (AD) chez des patients diabétiques de type 2 (DT2) insuffisamment contrôlés par les mesures hygiéno-diététiques (MHD) et la monothérapie. Enquête ESCALADE en conditions pragmatiques en France métropolitaine - 11/05/11
Résumé |
Objectif |
Identifier les facteurs déterminant l’instauration d’une bithérapie et le choix du 2nd AD chez des patients avec un diabète de type 2 insuffisamment contrôlés en monothérapie.
Matériels et méthodes |
Étude observationnelle, transversale, descriptive réalisée chez des patients relevant de l’instauration d’une bithérapie et suivis en médecine générale (MG) ou en diabétologie (DIAB).
Résultats |
1 063 patients ont été inclus d’avril à octobre 2009 par 412 MG et 137 DIAB, 67 % étaient des hommes chez le MG et 45 % chez le DIAB.
Le délai moyen d’instauration de la bithérapie est de 6 ans avec un taux d’HbA1c à 7,7 %.
Le second ADO prescrit en association à la metformine (Met) (88.6 % MG et 86.8 % DIAB) est le plus souvent un inhibiteur de la DPP4 (IDPP4) tant chez les MG (69,6 %) que chez les diabétologues (86,1 %).
Ce choix d’un IDPP4 plutôt que d’un sulfamide en bithérapie repose sur la présence d’une obésité abdominale pour le MG et sur la nouveauté de la classe thérapeutique, sur l’information transmise lors des EPU, par la visite médicale et les experts (congrès, publications…) tant chez le MG que chez le DIAB.
En faveur des sulfamides, sont retrouvés, pour le MG, le coût plus faible, les recommandations des autorités de tutelle, alors que le choix DIAB est influencé par l’âge, le statut tabagique et la présence d’une micro albuminurie.
Conclusion |
Le long délai d’instauration (6 ans) de la bithérapie avec une HbA1c élevée traduit une certaine inertie thérapeutique.
Le second AD prescrit, chez le patient DT2 insuffisamment contrôlé, est majoritairement un inhibiteur de la DPP4, qu’il soit associé ou non à la Metformine. La nouveauté de cette classe thérapeutique semble être le critère de choix principal exprimé par les médecins ce qui peut traduire une attente de nouvelle alternatives par le corps médical.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 37 - N° 1S1
P. A105 - mars 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.