PO3 Analyse des données d’une cohorte d’enfants et d’adolescents mis sous pompe portable a insuline - 11/05/11
Résumé |
Introduction |
Des données épidémiologiques sur le traitement par pompe portable à insuline peuvent être tirées de l’analyse des cohortes d’enfants et d’adolescents mis sous pompe dans différents centres initiateurs pédiatriques et pris en charge par le même prestataire de service.
Patients et méthodes |
Nous avons analysé les données concernant une file active de 611 enfants et adolescents mis sous pompe dont 56% de filles et 44% de garçons.
Résultats |
L’âge moyen des jeunes diabétiques mis sous pompe est de 10 ans.
– | 31% avaient moins de 10 ans lors de la mise sous pompe (âge moyen à la mise sous pompe de 5 ans), 41% avaient entre 10 et 15 ans (âge moyen à la mise sous pompe de 12 ans) et 28% avaient entre 15 et 18 ans (âge moyen à la mise sous pompe de 16 ans). |
– | 50% des patients sont porteurs d’une pompe à insuline type Paradigm*, 27% d’une pompe type Animas*, 12% d’une pompe type Accu Chek* et 9% d’une pompe type Cozmo*. |
– | 71% des jeunes diabétiques utilisent des cathéters perpendiculaires et 29% des cathéters tangentiels. |
La durée moyenne de la formation technique initiale lors de la mise sous pompe est de 7h 30 pour les enfants de moins de 10 ans et de 5h 30 pour les plus de 10 ans.
La durée moyenne de la formation technique continue au domicile des patients est de 1h 20 pour les moins de 10 ans et de 1h 10 pour les plus de 10 ans.
– | 64% des enfants bénéficient d’une visite avant le 3e mois de mise sous pompe d’une durée de 1h 30. |
Le pourcentage d’arrêt du traitement est en moyenne de 7% lors des 3 premières années, de 10% la quatrième année après la mise sous pompe.
Pour les adolescents entre 15 et 18 ans, le pourcentage d’arrêt est un peu plus élevé de 9% pour les 3 premières années et de 12% pour la quatrième année.
– | 32% des appels téléphoniques au prestataire de service pour des problèmes techniques sont liés à des pannes mécaniques ou électroniques, 12% sont en rapport avec l’apparition de fissures sur la coque ou l’écran de la pompe et 7% à des cas d’usure prématurée de la pile. |
Conclusion |
Les outils informatiques mis en place par certains prestataires de service pour le recueil en temps réel de toutes les informations concernant les patients ou les matériels utilisés permettent des analyses de données épidémiologiques pouvant être utiles aux centres initiateurs pédiatriques de mise en route de traitement par pompe portable à insuline.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 37 - N° 1S1
P. A24 - mars 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.