PO10 - Le statut en vitamines anti-oxydantes module les effets de l’activité physique sur le niveau de leptine et sur les caractéristiques métaboliques liées au poids chez l’adolescent - 11/05/11
Résumé |
Introduction |
Les déficiences en micronutriments ont été associées au surpoids et aux caractéristiques du syndrome métabolique (Smet). Notre objectif est d’étudier 1) si ces associations sont expliquées par un effet du statut vitaminique sur les concentrations plasmatiques de leptine et d’adiponectine, indépendamment du poids et 2) les interactions potentielles avec l’activité physique (AP) à l’adolescence.
Matériels et méthodes |
L’indice de masse corporelle (IMC), le tour de taille (T), la masse grasse mesurée par impédancemétrie (MG), l’AP de loisir, les concentrations plasmatiques de vitamines anti-oxydantes (C, E et beta-carotène), les cytokines (leptine, adiponectine) et les caractéristiques du Smet (indice HOMA, insulinémie, lipides, CRP-US et IL6) ont été obtenus chez 246 adolescents (âge : 15±0,5 ans) de l’étude ICAPS (Intervention Centrée sur l’Activité Physique et la Sédentarité). Des modèles linéaires mixtes ont été utilisés.
Résultats |
Après ajustements multiples y compris sur l’AP, des taux faibles de vitamine C, mais pas de vitamine E, sont associés à un IMC plus élevé. Indépendamment de l’IMC et de la MG, les vitamines C et E sont inversement associées à l’indice HOMA (p<0,05). De plus, la vitamine E est inversement associée au rapport leptine/adiponectine (p<0,05). Une interaction synergique est observée entre l’AP et la vitamine C pour la leptine (p<0,01), le ratio leptine/adiponectine (p=0,01) et T (p=0,09). Ces caractéristiques sont les plus élevées pour les niveaux les plus faibles d’AP et de vitamine C. Le beta-carotène n’est lié à aucune caractéristique du syndrome métabolique.
Conclusion |
Ces résultats suggèrent que, conjointement avec l’AP, une déficience en vitamine anti-oxydante est susceptible d’affecter le métabolisme de la leptine et contribuer aux caractéristiques du Smet liées au surpoids. Ces résultats viennent à l’appui des recommandations en faveur de la consommation d’aliments riches en anti-oxydants et de la pratique d’une activité physique régulière, dès l’adolescence.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 37 - N° 1S1
P. A26 - mars 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.