PO9 - Activité physique et facteurs de risque cardiométabolique : associations et évolutions après un suivi de trois ans dans l’étude RISC - 11/05/11
Résumé |
Introduction |
L’activité physique semblerait être un facteur majeur dans la prévention du diabète et des maladies cardiovasculaires. L’objectif de notre étude était de quantifier les relations entre l’activité physique totale, l’intensité de l’activité physique, la sédentarité, et certains marqueurs cardiométaboliques en transversal, ainsi que leurs évolutions sur une durée de trois ans dans l’étude européenne RISC (Relationship between Insulin Sensitivity and Cardiovascular risk).
Matériels et méthodes |
La population d’étude était composée de 345 hommes et 462 femmes, âgés de 30 à 60 ans, indemnes de toute maladie. L’activité physique a été mesurée par un accéléromètre (Actigraph AM7614, CSA), pendant en moyenne six jours. Après trois ans, 661 personnes ont été suivies.
Résultats |
A l’inclusion, l’activité physique totale (coups/(min de portage)) était positivement associée au HDL-cholestérol, et négativement à la masse grasse et à l’insuline, après ajustement sur l’âge, le centre de recrutement et l’IMC, chez les hommes comme chez les femmes. La sédentarité (% temps coups/min < 100) était positivement associée à la masse grasse, et chez les hommes seulement aux triglycérides, à l’insuline, et au HDL-cholestérol (négativement). L’intensité de l’activité physique était associée, chez les femmes seulement, positivement à la masse maigre, négativement au rythme cardiaque, à la PAS et à l’insuline. Concernant les évolutions à trois ans, la glycémie à jeun (p=0,02) et à 2-heures (p=0,04) étaient inversement associées à l’activité physique totale à l’inclusion, après ajustement sur l’âge, le centre de recrutement, le sexe et le changement d’IMC. La masse grasse et la glycémie à jeun (p=0,04) étaient positivement associées à la sédentarité à l’inclusion. La glycémie à 2-heures était positivement associée à l’intensité de l’activité physique à l’inclusion (p=0,02).
Conclusion |
L’activité physique et son intensité paraissent jouer un rôle bénéfique sur de nombreux paramètres cardiométaboliques, tant à l’inclusion qu’après un suivi de trois ans.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 37 - N° 1S1
P. A26 - mars 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.