P71 - Observance thérapeutique chez le diabétique type 2 Résultats préliminaires - 11/05/11
Résumé |
Introduction |
La multiplication des thérapeutiques, le caractère chronique et souvent asymptomatique de la maladie poussent souvent à la mauvaise observance thérapeutique chez le diabétique. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’observance du traitement du diabète sucré et de préciser les facteurs susceptibles de l’influencer et son rôle dans l’équilibre glycémique.
Matériels et méthodes |
Il s’agissait d’une étude transversale descriptive, conduite de septembre 2010 à février 2010. Un interrogatoire mené grâce à un questionnaire standardisé sur l’observance a été réalisé jusque-là chez 100 diabétiques type 2.
Résultats |
L’échantillon comportait 76 femmes et 24 hommes d’âge moyen de 53,2 ans. L’ancienneté moyenne du diabète était de 6,8 ans (1 mois et 20 ans). 76 % des diabétiques n’avaient aucune scolarité, 20 % avaient atteint soit un niveau primaire soit le secondaire ou le lycée et 4 % avaient étudié à l’université. 20 % avaient une couverture médicale.
0 % des patients sont suivis par le médecin généraliste (moyenne (My) : 4 consultations/an) ; 20 % par un diabétologue ; 70 % ont eu au moins un dosage de l’HbA1c dans les 12 derniers mois (My : 2,8 dosages). La moyenne de l’HbA1c est de 9,2 % et 18 % des patients ont été équilibrée avec une HbA1c<7 %.
14 % sont sous régime seul, 56 % sous ADO seuls, 4 % sous Insuline seule ; 51 % se plaignent d’effets indésirables liés au traitement (30 % en monothérapie, 50 % en bithérapie, 80 % en trithérapie ou sous insuline).
Les principales causes de l’arrêt du traitement étaient l’oubli (28 % des cas) et la non disponibilité au dispensaire local (22 % des cas). Les patients mal observants étaient plus âgés (30 % ont plus de 65 ans), avaient un taux d’analphabétisme plus élevé (80 %). Et un niveau socio-économique bas (60 %).
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 37 - N° 1S1
P. A52 - mars 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.