028 Le bypass gastrique induit une hyperglycémie sans réponse insulinique adéquate après un repas test chez les patients obèses non diabétiques - 11/05/11
Résumé |
Introduction |
Un pic précoce et important de la glycémie après charge en glucose ou repas test a été décrit après bypass gastrique chez des patients non diabétiques. L’objectif est d’analyser la sécrétion d’insuline chez ces patients après un bypass gastrique.
Patients et méthodes |
Quinze patients non diabétiques ayant bénéficié d’un bypass gastrique (BPG) ont été comparés à 9 patients obèses non diabétiques (OB) non opérés. Un repas test leur a été administré (Fortimel sans lactose : 260kcal, 45% hydrates de carbone - 19,5g dextrine-maltose, 7,6g saccharose, sans glucose). La glycémie, les sécrétions d’insuline, de C-peptide et de GLP-1 ont été mesurées. L’insulinosensibilité a été calculée avec le HOMA-S et la sécrétion d’insuline a été modélisée selon la technique de Mari (Diabetes Obesity Metabolism 2008).
Résultats |
HOMA-S est inférieur chez les GBP que chez les OB (1,4±0,7 vs. 6,1±5,3; P=0,003). Après GBP, la glycémie, et le GLP-1 sont significativement plus élevés 30 minutes après le repas (glycémie 7,7±1,8 vs. 6,0±1,1mmol/L ; P<0,0001) mais pas l’insuline, ou le C-peptide (Insulinémie 209±105 vs. 147±98pmol/L, P=0,243). L’AUC de glycémie sur 2 heures est plus élevée après GBP (131±49 vs. 50±25 mM ; P=0,0002). La sécrétion d’insuline ne diffère pas entre les groupes (AUC). La sécrétion d’insuline n’est pas corrélée à celle de GLP-1. Les paramètres modélisés de sécrétion d’insuline ne diffèrent pas entre les groupes.
Conclusion |
Après bypass gastrique, les glycémies sont plus élevées après un repas test et la réponse de la sécrétion d’insuline n’est pas suffisante à contrôler la glycémie. Cela suggère que la cellule béta est moins sensible au glucose, et au GLP-1.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 37 - N° 1S1
P. A7 - mars 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.