P251 - Uricémie et intolérance glucidique chez l’adulte obèse - 11/05/11
Résumé |
Introduction |
L’obésité, un fléau mondial, est souvent associée à des désordres métaboliques. Les anomalies de la tolérance glucidique et l’hyper uricémie sont très fréquentes chez l’adulte obèse. Notre objectif est de déterminer la fréquence de ces désordres métaboliques et la corrélation de ces deux paramètres biologiques.
Matériels et méthodes |
Étude prospective ayant intéressé 76 adultes obèses non connu diabétiques suivis à l’unité de recherche sur l’obésité humaine à l’Institut National de Nutrition de Tunis. Un bilan biologique complet incluant une HGPO75 a été pratiquée chez tous les patients.
Résultats |
L’âge moyen est de 43,4±13,6 ans. Le sexe ratio (F/H) est de 7,4. Les différentes anomalies de la tolérance glucidique (ATG) dépistées, selon les critères de l’OMS, sont par ordre de fréquence : l’intolérance au glucose (IG) dans 23 % des cas, l’hyperglycémie modérée à jeun (HMJ) dans 21,6 % des cas et le diabète (D) dans 14,9 % des cas. L’hyper uricémie est trouvée dans 32,4 % des cas. Les obèses normo tolérants au glucose ont une uricémie plus basse en comparaison avec ceux ayant une (ATG) [294,6±69,2μmol/l vs 341,2±83,7μmol/l ; p=0,01]. 79,2 % des obèses avec hyper uricémie ont une (ATG) (p=0,009). En plus, le taux d’acide urique augmente avec la sévérité de (ATG) ; en effet les obèses ayant (HMJ) et ceux ayant un (D) ont des uricémies respectivement de 347,9±55,5μmol/l et 360,7±119,1μmol/l (p=0,09).
Conclusion |
La prise en charge de l’obésité est multidisciplinaire. En effet, une attention particulière doit être attribuée aux désordres métaboliques, à savoir les (ATG) et l’hyper uricémie dont l’amélioration est nécessaire pour contribuer à la réduction des comorbidités associées à l’obésité.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 37 - N° 1S1
P. A92-A93 - mars 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.