S'abonner

Stratégies de restauration immunitaire chez les patients infectés par le virus de l’immunodéficience humaine - 18/06/11

Doi : 10.1016/j.revmed.2011.02.011 
S. Sahali a, G. Carcelain b, C. Goujard a, J.-F. Delfraissy a, J. Ghosn a, , c
a AP–HP, service de médecine interne et maladies infectieuses, CHU de Bicêtre, 78, rue du Général-Leclerc, 94270 Le Kremlin-Bicêtre, France 
b AP–HP, laboratoire d’immunologie, CHU Pitié-Salpétrière, 75013 Paris, France 
c Université Paris-Descartes, EA 3620, laboratoire de virologie, CHU Necker–Enfants-Malades, 75015 Paris, France 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

pages 7
Iconographies 0
Vidéos 0
Autres 0

Résumé

L’objectif principal du traitement de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) a récemment évolué. En effet, s’il était antérieurement principalement centré sur le contrôle de la réplication virale, il est depuis 2006, axé sur la restauration des lymphocytes T CD4 (LT CD4) à plus de 500/mm3 pour empêcher la progression vers le sida, cette restauration nécessitant un contrôle optimal de la réplication virale. Sur quoi s’appuie cette évolution ? Il a récemment été montré que les adultes infectés par le VIH recevant un traitement antirétroviral efficace et maintenant un taux de LT CD4+supérieur à 500/mm3 pendant au moins six ans de suivi sous traitement avaient une survie identique à la population générale. Cependant, moins de la moitié des personnes recevant l’une des deux combinaisons antirétrovirales classiquement recommandées (deux inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (INTI) associés à un inhibiteur de la protéase (IP) ou à un inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse (INNTI)) atteignent un taux de LT CD4 supérieur à 500/mm3, après plusieurs années de traitement. À côté des stratégies thérapeutiques classiques actuellement recommandées, de nouvelles voies sont en cours d’évaluation avec, d’une part, de nouvelles classes d’antirétroviraux : inhibiteur de fusion, anti-intégrase, antagoniste du corécepteur CCR5 et, d’autre part, l’immunothérapie spécifique ou non spécifique. Le but de cette revue est de décrire les différentes stratégies thérapeutiques actuellement disponibles, permettant de restaurer l’immunité des patients infectés par le VIH en précisant leurs avantages et leurs limites et en insistant sur le fait que la meilleure garantie d’une normalisation du chiffre des LT CD4, chez ces patients, est l’initiation précoce d’un traitement antirétroviral et le contrôle durable de la réplication virale.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

The primary objective of antiretroviral therapy has recently evolved from a virologic endpoint towards the achievement of normal CD4T cell count (greater than 500/mm3) to avoid progression to AIDS. This shift in the primary objective is supported by many clinical and epidemiological studies. Recent data have shown that HIV-infected adults with a CD4T cell count greater than 500cells/mm3 on long-term combination antiretroviral therapy reach same mortality rates as the general population. However, less than 50% of patients receiving long-term suppressive antiretroviral combination reach such a CD4T cell level. New antiretroviral strategies to improve immune reconstitution, such as specific or non-specific immune-based therapy on one hand and the use of novel antiretroviral drugs from new classes on the other hand are currently under investigation. Here we review several current strategies that may improve immune reconstitution, keeping in mind that the best way to reach normal CD4T cell count is an early treatment initiation.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Infection par le VIH, Sida, Traitement antirétroviral, Restauration immunitaire, Lymphocyte T CD4, Thérapie immune

Keywords : HIV infection, AIDS, Antiretroviral therapy, Immune reconstitution, CD4T lymphocyte, Immune-based therapy


Plan


© 2011  Société nationale française de médecine interne (SNFMI). Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 32 - N° 7

P. 425-431 - juillet 2011 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Intoxication par le mercure
  • L. Bensefa-Colas, P. Andujar, A. Descatha
| Article suivant Article suivant
  • Ostéoarthropathie hypertrophiante et infection de prothèse aortique : deux observations
  • Q. Lacoin, J.-B. Gaultier, S. Charmion, I. Guichard, P. Cathébras

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.

Déjà abonné à cette revue ?

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2024 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.