Assessment of cardiovascular risk in primary care patients in France - 27/07/11
Summary |
Background |
Current guidelines for the prevention of cardiovascular disease emphasize the importance of assessing global cardiovascular risk, but there is evidence that risk is often assessed inaccurately.
Aims |
To compare general practitioner-reported global cardiovascular risk in French primary care patients with estimates based on established risk-scoring systems, and to identify factors accounting for any mismatch between the analyses.
Methods |
Data on patients aged greater or equal to 50 years seen during two 3-day periods were provided by 619 general practitioners. Physicians rated each patient’s cardiovascular risk as low, moderate or high, according to their perception; in addition, risk was assessed using the Framingham and Systematic coronary risk evaluation (SCORE) risk-scoring systems.
Results |
A total of 13,446 patients aged greater or equal to 50 years were included. Of 11,241 patients with no previous history of cardiovascular disease, 47% were considered by their physicians to be at low risk of cardiovascular disease and 14% to be at high risk. In that population, 72% of patients rated as high risk according to the Framingham system and 77% rated as high risk according to SCORE system were incorrectly assessed by their physicians; similar results were observed in patient cohorts based on whether or not patients had received treatment for dyslipidaemia. Weighted kappa analysis showed poor agreement between physician risk assessment and both the Framingham and SCORE risk-scoring systems.
Conclusion |
This study underlines the mismatch between GP-estimated cardiovascular risk and the risk assessed using scoring systems, especially for high-risk patients.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Rationnel |
Les recommandations actuelles concernant la prévention des maladies cardiovasculaires mettent en avant l’importance d’évaluer le risque cardiovasculaire global. Ce risque est cependant souvent estimé de manière insuffisante.
Objectifs |
Cette étude a été menée dans le but de comparer le risque évalué par les médecins généralistes chez les patients de plus de 50ans, au risque recalculé par les échelles de risque, et de déterminer quels facteurs étaient déterminants pour la discordance entre les deux analyses.
Méthodes |
Six cent dix-neuf médecins généralistes ont inclus et récupéré les informations concernant tous les patients de 50ans et plus consultant pendant deux périodes de trois jours consécutifs. Ils devaient estimer le risque cardiovasculaire de chaque patient entre bas, modéré, sévère ; ce risque était par la suite recalculé selon les échelles de Framingham et de Systematic Coronary Risk Evaluation (SCORE).
Résultats |
Treize mille quatre cent quarante-six patients de 50ans ou plus ont été inclus dans l’étude. Parmi les 11,241 patients sans antécédent personnel de maladie cardiovasculaire, 47 % ont été considérés par le médecin comme étant à bas risque cardiovasculaire et 14 % à haut risque. Dans cette population, le risque cardiovasculaire avait été sous-évalué par les médecins chez 72 % des patients évalués à haut risque selon l’échelle de Framingham et 77 % de ceux évalués à haut risque selon SCORE et des résultats similaires étaient obtenus selon que les patient recevaient ou non un traitement hypolipémiant. Le test de Kappa pondéré a montré qu’il existait une faible concordance entre l’évaluation du risque cardiovasculaire par les médecins généralistes et les scores de Framingham et de SCORE.
Conclusion |
Cette étude met en avant la discordance entre le risque estimé par les médecins généralistes et le risque évalué par les échelles de risque, particulièrement chez les patients à haut risque cardiovasculaire.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Cardiovascular disease, Primary care, Risk assessment
Mots clés : Maladie cardiovasculaire, Prévention primaire, Évaluation du risque cardiovasculaire
Abbreviations : GP, HDL, LDL, SCORE, SD, WK
Plan
Vol 104 - N° 6-7
P. 381-387 - juin 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.