Fibrillation atriale - 01/01/05
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L'arythmie complète par fibrillation atriale non valvulaire (AC/FA) permanente concerne plus de 10 % de la population âgée de plus de 75 ans et serait responsable de plus de 30 % des accidents vasculaires cérébraux ischémiques. Le problème de l'anticoagulation se pose dans deux contextes : en prévention primaire ou secondaire d'un accident vasculaire cérébral, et en phase aiguë d'un tel accident. Au-delà de 75 ans, les patients en AC/FA sont à risque élevé d'accident vasculaire cérébral ischémique (> 8 % par an). Toutes les études ont prouvé le bénéfice d'une prévention primaire ou secondaire par antivitamine K (AVK) avec un international normalized ratio (INR) compris entre 2 et 3 (réduction du risque relatif : 68 %), à l'inverse de l'aspirine dont l'efficacité n'est pas démontrée dans cette population âgée. En cas de survenue d'un AVC ischémique chez un patient en AC/FA, il n'est actuellement pas recommandé de prescrire dans les premières heures une anticoagulation par héparine non fractionnée ou de bas poids moléculaire à dose curative. La prévention de la maladie thromboembolique est, bien sûr, quant à elle, indispensable. Actuellement, à peine 30 % des patients de plus de 75 ans en AC/FA chronique seraient traités par anticoagulant, le risque du traitement étant le plus souvent considéré comme trop important par rapport au bénéfice escompté. Il faudrait réfléchir à une évaluation plus objective de la réalité du rapport bénéfice/risque pour un patient donné.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Fibrillation atriale du sujet âgé, Accident vasculaire cérébral, Anticoagulation
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