Support nutritionnel préopératoire : qui, quand, comment ? - 01/01/05
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Résumé |
La dénutrition définie principalement par une perte de poids en trois mois supérieure à 10 % est associée à des dysfonctionnements de tous les organes et fonctions de l'organisme. De ce fait, l'existence d'une dénutrition chez un patient devant subir une intervention chirurgicale majeure entraîne au moins un doublement des complications postopératoires, de la mortalité, de la durée de séjour et des coûts. En pratique clinique, l'état nutritionnel préopératoire devrait être évalué chez tout patient dès la programmation d'une intervention chirurgicale majeure par l'estimation de la perte de poids éventuellement associée à une mesure de l'albuminémie et au calcul du SGA ou du NRI. Plusieurs études ont démontré que la nutrition parentérale préopératoire n'était efficace que chez les patients présentant une dénutrition sévère et permettait de réduire de près de la moitié le nombre de complications postopératoire. Dans les autres cas, ce support nutritionnel n'améliore pas le pronostic postopératoire bien au contraire il est associé notamment avec une augmentation des complications infectieuses. Les autres supports nutritionnels, compléments oraux et nutrition entérale, bien qu'ils paraissent théoriquement intéressants, n'ont fait l'objet que de peu d'études bien conduites en préopératoire chez des patients dénutris. L'utilisation préopératoire de la nutrition entérale paraît être intéressante. Une renutrition préopératoire de sept à dix jours chez un patient dénutri est nécessaire pour en observer les effets bénéfiques postopératoires. Celle-ci doit être initiée le plus tôt possible pour ne pas retarder la prise en charge chirurgicale.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Malnutrition defined as a weight loss more than 10% in 3 months induced organ dysfunctions. In major surgical procedures, theses disturbances are associated with an increase in postoperative complications, mortality, length of stay and costs. Usually, nutritional status should be evaluated early, in each patient, scheduled for a major surgical intervention by estimation of the weight loss and eventually by the measure of albuminemia and an estimation of SGA and NRI. Several clinical studies have shown that preoperative parenteral nutrition is efficacious to prevent postoperative complications in severely malnourished patients. In non-malnourished patients, preoperative parenteral nutrition is deleterious inducing an increase in septic complications. Only, few studies have evaluated enteral nutrition and oral complementation. In malnourished patients, enteral nutrition seems to be effective to diminished postoperative complications. Concerning conventional oral complementation, there is no well done study. Seven to 10 days of nutritional support are necessary to obtain a postoperative effect and influence the outcome. This nutritional support should be initiated early to avoid a delay in surgical procedure.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Nutrition parentérale, Nutrition entérale, Complément nutritionnel, Dénutrition, Complication postopératoire
Plan
Vol 19 - N° 2
P. 106-110 - juin 2005 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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