Angiopathies diabétiques - 01/01/97
Agnès Heurtier : Chef de clinique-assistante
Service de diabétologie, centre hospitalier universitaire Pitié-Salpêtrière, 47-83 boulevard de l'Hôpital, 75651 Paris cedex France
pages | 6 |
Iconographies | 0 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
Le diabète se définit par une hyperglycémie chronique responsable de complications de microangiopathie, avec une corrélation pratiquement linéaire entre l'hyperglycémie et les taux d'apparition et d'aggravation de la rétinopathie, à partir d'un seuil glycémique se situant autour de1,40 g/L. Toutefois, une fois sur deux, malgré l'existence d'une rétinopathie sévère témoignant d'un mauvais équilibre glycémique, le diabète ne se complique pas de glomérulopathie. Il existe en effet des facteurs génétiques et d'environnement favorisant la survenue de la glomérulopathie diabétique. Si le diabète multiplie par deux à six le risque d'athérosclérose, la relation est ici plus complexe, variable avec le territoire vasculaire concerné et avec la prévalence de l'athérosclérose dans la population non diabétique du pays, et surtout fonction de l'association aux autres facteurs de risque. On peut reconnaître deux situations cliniques à haut risque vasculaire : d'une part, le diabète compliqué de glomérulopathie et ce dès le stade de microalbuminurie, d'autre part le diabète avec syndrome d'insulinorésistance métabolique compliquant une obésité androïde associant volontiers hypertension artérielle, et dyslipoprotéinémie. Si la prévention de la microangiopathie passe par une optimisation du traitement hypoglycémiant, la prévention de la macroangiopathie suppose une prise en charge globale de l'ensemble des facteurs de risque vasculaire.
Plan
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à ce traité ?