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Phénomène de Raynaud - 01/01/97

[19-2510]
Pascal Priollet : Chef de service
Service de médecine vasculaire et d'hypertension artérielle, hôpital Saint-Joseph, 185, rue Raymond-Losserand, 75674 Paris 14 France

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Article archivé , publié initialement dans le traité EMC Angéiologie et remplacé par un autre article plus récent: cliquez ici pour y accéder

Résumé

Le phénomène de Raynaud est un trouble vasomoteur paroxystique fréquent, dont la prévalence est estimée à environ 10 % de la population générale. Le phénomène de Raynaud est primitif ou secondaire à une maladie générale ou à une anomalie vasculaire locorégionale. Sa pathogénie est mal connue. L'hyperactivité du système sympathique et l'existence d'une anomalie locale située au niveau des vaisseaux de la main sont les deux théories classiques. Plus récemment, une carence en « calcitonine gene related peptide (CGRP) », puissant vasodilatateur et une augmentation des taux plasmatiques de puissants peptides vasoconstricteurs comme l'endothéline 1 ont été évoquées. Le diagnostic de phénomène de Raynaud est fondé sur une séméiologie simple incluant obligatoirement la décoloration des doigts. L'enquête étiologique doit assurer précocement le diagnostic d'une connectivite et rechercher des pathologies locorégionales chirurgicalement curables. La sclérodermie systémique est la connectivite le plus souvent en cause. En première analyse, un bilan minimal associant, à l'examen clinique, une radiographie des mains, une radiographie des poumons, une recherche d'anticorps antinucléaires et une capillaroscopie, paraît suffisant. Le traitement du phénomène de Raynaud dépend de la gêne fontionnelle et de la cause du trouble vasomoteur. Si un traitement médicamenteux est indispensable, les inhibiteurs calciques sont les produits les plus efficaces et les plus maniables. Dans les formes les plus sévères des phénomènes de Raynaud secondaires associés notamment à une connectivite, les dérivés des prostaglandines sont utiles.

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