Réponses neuroendocriniennes au stress et maladies métaboliques - 01/01/06
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Le stress s'accompagne d'une sécrétion de glucocorticoïdes et d'adrénaline. Séparément ou ensemble, ces hormones peuvent entraîner une résistance à l'insuline. De plus, une élévation chronique des glucocorticoïdes circulants pourrait favoriser le développement d'une obésité abdominale. Le stress s'accompagne également d'une activation du système nerveux sympathique qui peut conduire soit à une vasoconstriction et une résistance à l'insuline, comme lors de l'application du stimulus douloureux, soit à une vasodilatation et une augmentation de la sensibilité à l'insuline, comme lors de stress mental. Chez l'obèse cependant, l'effet vasodilatateur du stress mental est aboli, vraisemblablement en raison d'une dysfonction endothéliale. Les relations entre stress et maladies métaboliques restent mal connues, mais méritent d'être étudiées. Il est possible qu'une exposition trop importante au stress ou une réponse de stress exagérée contribue à la pathogenèse des maladies métaboliques. De surcroît, l'effet délétère du stress pourrait être augmenté chez l'obèse.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mot clés : Glucocorticoïdes, Système nerveux sympathique, Obésité abdominale, Insulinorésistance
Plan
Vol 20 - N° 2
P. 95-98 - juin 2006 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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