Automédication - 01/01/06
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En France les médicaments non inscrits sur une liste de substances vénéneuses peuvent être achetés par le public sans prescription médicale préalable. Ils constituent la classe des médicaments dits de prescription médicale facultative. De nombreux principes actifs ont subi au cours des 10 dernières années une exonération de la liste des substances vénéneuses, par la procédure dite de délistage ou « switch ». Ces délistages ont contribué à modifier le champ des indications cliniques concernées par l'automédication. Longtemps cantonnée à des traitements de courte durée pour des symptômes ou des affections bénignes, l'automédication concerne aussi maintenant des affections chroniques ou des problèmes majeurs de santé publique (addiction tabagique, contraception d'urgence). L'automédication reste néanmoins en France un mode marginal de traitement. Les ventes des spécialités non listées non remboursées ne représentent que 6 % des ventes totales de médicament. Les facteurs favorisant le développement de ce comportement : éducation thérapeutique, consumérisme, sont contrebalancés par un certain corporatisme de la profession médicale, une anxiété des pharmaciens face à un élargissement de leur activité de soins mais surtout l'attachement des patients à la classe des médicaments remboursés.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Automédication, Prescription médicale facultative, Législation pharmaceutique, Éducation thérapeutique, Délistage
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