Les condylomes (ou verrues anogénitales ou végétations vénériennes) sont dus à l’infection par le papillomavirus humain (Human papillomavirus [HPV]) à faible risque oncogène. Les sérotypes 6 et 11 sont retrouvés dans 70 à 100 % des condylomes anogénitaux. On considère que plus de 60 % des primo-infections surviennent dans les cinq années suivant le début de l’activité sexuelle. La grossesse, dont la surveillance nécessite un suivi régulier auprès d’une sage-femme ou d’un obstétricien, constitue un moment propice au dépistage. De nos jours, en France, la moyenne d’âge pour une première grossesse est de 29ans (Institut national de la statistique et des études économiques [INSEE]), ce qui place une grande partie des femmes enceintes dans une tranche d’âge à risque élevé de condylomatoses et de dysplasie cervicale (HPV induite) puisque l’âge moyen d’apparition est de 30ans. Le traitement, limité par la grossesse, constitue rarement une urgence et le rôle du professionnel est aussi d’agir sur les facteurs de risque et la sensibilisation de la patiente à cette pathologie.

Condyloma (or anogenital/venereal warts) are linked to infection by low oncogenic risk Human Papilloma Virus (HPV). Serotypes 6 and 11 are found in 70 to 100% of anogenital condyloma. It is considered that more than 60% of new infections occur in the 5 years following the onset of sexual activity. Pregnancy, requiring regular monitoring from a midwife or obstetrician, is an opportune time for screening. Nowadays, in France, the average age for a first pregnancy is 29 (National Institute of Statistics and Economic Studies [INSEE]), which places a large proportion of pregnant women in an age group at high risk of condylomata lata and cervical dysplasia (HPV-induced) given that the average age of onset is 30. Treatment, restricted by pregnancy, rarely constitutes an emergency and the role of the professional includes addressing the risk factors and educating the patient about this condition.